L’Infosec de Cotonou abrite depuis le 30 octobre 2020, l’atelier de formation sur la gouvernance et la gestion du logo de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) sur les Indications géographiques protégées (Igp). Une formation qui fait suite à l’obtention du certificat par les acteurs impliqués dans la production de l’ananas pain de sucre du Plateau d’Allada.
Les participants, sous la houlette de plusieurs experts auront à renforcer leurs connaissances sur entre autres, la présentation générale du règlement relatif à la reproduction, à l’utilisation et à la gestion du logo de l’Oapi sur les Igp ; les enjeux de la reproduction et de l’utilisation du logo de l’Oapi sur les Igp ; les exigences techniques de la reproduction et de l’utilisation du logo de l’Oapi sur les Igp ; le régime juridique de protection du logo et défense des Igp, la reproduction du logo / Contrôle de l’utilisation-étiquetage et commercialisation de l’APS-Bénin. Autour d’une table ronde, il sera également question du Contrôle de l’utilisation du logo de l’Oapi sur les Igp. Deux communications sont aussi au menu de cet atelier : «Modèle économique d’une Igp : leçons à tirer des succès croisés des Igp poivre de Penja et café ziama Macenta» et «Structuration et la Gouvernance d’une IGP : leçons à tirer des expériences croisées des IGP poivre de Penja et café ziama Macenta».
«On n’obtient pas le certificat pour aller se reposer. C’est maintenant que le plus dur commence. Et avec le plus dur, il faut avoir les outils qu’il faut. D’où l’importance et l’opportunité de cette formation», dira Bernard Sètondji Gbelidji, Directeur général du Groupement de défense et de gestion de l’indication géographique ananas pain de sucre du Plateau d’Allada (Gdiga). «La balle n’est plus dans le camp de l’Oapi. La procédure administrative de l’ananas pain de sucre est acquise. La balle est désormais dans notre camp», a fait savoir Mathias Agon, Dg ANaPI (Agence nationale de la propriété industrielle). Pour lui, c’est maintenant que l’ananas pain de sucre du Plateau d’Allada doit être connu de partout dans le monde afin d’apporter de la valeur ajoutée aux produits et au développement du Bénin. Notons qu’au terme des trois jours de formation, une synthèse générale sera élaborée avec des recommandations.
M.M.