Débats budgétaires à l’Assemblée national: 25.376.053.000 Fcfa pour le Mef

(Le Memp : 126.258.047.000 Fcfa

Le mardi 17 novembre 2020, la Commission budgétaire au Palais des gouverneurs à Porto-Novo a reçu le ministre de l’Economie et des finances Romuald Wadagni  et celui des Enseignements maternel et primaire Salimane Karimou. Ces derniers ont présenté aux députés, les ambitions du gouvernement pour l’année 2021 au niveau de leur secteur respectif. Ainsi, on retient  25.376.053.000 Fcfa comme montant global du projet de budget du Mef et 126.258.047.000 Fcfa pour le Memp.

 

25.376.053.000 Fcfa: C’est le budget alloué au Ministère de l’économie et des finances au titre de l’année 2021. Il est en augmentation de 7.209.336.000 Fcfa équivalent à un taux d’accroissement de 39,60%. La répartition de ce budget 2021 se présente comme suit: les dépenses du personnel qui s’élèvent à 10.731.347.000 Fcfa, les achats de biens et services qui s’élèvent à 2.504.298.000 Fcfa, les transferts courants qui s’élèvent à 4.289.967.000Fcfa, les acquisitions et grosses répartitions qui s’élèvent à 756.691.000Fcfa, soit au total 18.282.303.000 Fcfa pour toutes ces dépenses qui constituent les dépenses ordinaires. Quant aux dépenses en capital, elles sont estimées à 7.093.750.000 et prennent en compte quatre projets retenus dans le portefeuille Programme d’investissement public (PIP) du ministère de l’Economie et des finances au titre de la gestion 2021. Il s’agit du Projet d’appui à la gouvernance économique (Page), le Projet d’appui à l’accroissement des recettes intérieures du Bénin (Paarib), le Projet de construction des bâtiments des régies  financières de l’Etat, et le Projet de construction du bâtiment des archives et du Centre de formation professionnelle de l’administration centrale des finances.

Un taux d’accroissement 6,15% pour le Memp

Pour  le ministre Salimane Karimou , on retient du contenu du budget de son ministère pour 2021 que l’Etat béninois a prévu octroyer au ministère des enseignements maternel et primaire pour le compte de la gestion 2021, un montant global de 126.258.047.000Fcfa contre 118.931.343.000 Fcfa en 2020 ; ce qui permet de lire un accroissement de plus de 7 milliards de FCFA soit un taux de 6,15%. Cela traduit le fait que le Bénin est désormais en mesure de résister aux chocs, qu’ils soient endogènes ou hexogènes puisque malgré la crise sanitaire mondiale due à la pandémie du coronavirus, le budget de l’éducation, s’agissant du sous-secteur des enseignements maternel et primaire n’a pas diminué. Ce budget prend en compte les programmes essentiels de l’éducation, notamment le pilotage de soutien aux services, l’accès, la rétention, l’équité et l’amélioration de la qualité des enseignements. Toutes les activités qui vont être menées tournent autour de ces trois secteurs. Dans ce projet de budget, les acquis essentiels sont maintenus. Le Programme national d’alimentation scolaire est maintenu. Tout ce qui est lié au transfert des ressources aux collectivités territoriales pour la construction, pour la réhabilitation, pour la réfection des écoles est maintenu. Le programme spécial de résorption de déficit d’enseignants à travers la mise à disposition des suppléants, des aspirants est également maintenu. Tout ce qui concerne la construction des infrastructures scolaires que doit gérer l’Agence pour la construction des infrastructures pour l’éducation est maintenu « (…) Le dispositif mis en place et qui a permis à notre pays de gérer au mieux la crise sanitaire liée à la Covid-19 en effectuant deux rentrées scolaires, la première le 11 mai 2020 et la deuxième le 10 août 2020 avec les examens jusqu’à ce que l’année scolaire ait été reprise depuis le 28 septembre reste en place (…) Mieux, nous avons le Partenariat mondial pour l’éducation qui vient en appui aux efforts du gouvernement. Il y a quelques jours, nous avons procédé au lancement d’un programme qui concerne toutes les écoles du Bénin et notamment celles qui se trouvent dans des milieux défavorisés (…) Les préoccupations des députés, je les ai résumées en quatre points essentiels même si les points se rejoignent. La première préoccupation était liée au déficit d’enseignants dans les écoles. Ils sont revenus longtemps sur la question des aspirants. Alors, nous leur avons expliqués en quel terme le problème se pose et nous avons sollicité leurs appuis. Ensuite, ils ont posé le problème d’infrastructures scolaires. Nous avons montré ce que l’Etat a fait depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui et qui a permis de réduire suffisamment le déficit d’infrastructures scolaires » a-t-il expliqué.

Kola PAQUI

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