Rencontre pour le renouveau de la culture: De riches panels situent les goulots d’étranglement

Les assises prévues pour la rencontre solennelle de réflexion et de plaidoyers pour un renouveau des arts et de la culture en République du Bénin a ouvert ses portes, lundi 23 novembre 2020, à la salle de conférence du stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Les dés sont donc jetés et autour de la même table les figures les plus représentatives du secteur artistique et culturel béninois ont été rassemblées par Ignace Yêtchénou et son équipe pour les quatre jours d’échanges fructueux.   Dès l’entame, trois panels sont animés sur trois thèmes différents pour entretenir les invités qui ont effectué le déplacement du stade. Le premier panéliste Ignace Yètchénou lui-même planchait sur la thématique relative au caractère indispensable de l’art pour la société. Là-dessus, le communicateur s’est employé à démontrer que si l’on doit tenir compte des considérations scientifiques et ceci de façon caduque et rigide, on serait tenté d’affirmer que l’art dans toutes ses dimensions n’est pas assez nécessaire pour l’épanouissement de la société encore moins pour son développement. Alors qu’il est tout de même présent dans tous les détails de la vie sociale aussi bien au Bénin que sous d’autres cieux. A la fin de son intervention, le responsable des ‘’Films Tôgbo’’ a convenu avec l’assistance que l’art et la culture ne sauraient être dissociés de la vie quotidienne. Et qu’en conclusion, il suffit de se donner les moyens adéquats afin de lui permettre d’être l’étiquette favorable qui identifie chaque espace. Et pour le renchérir, le Professeur Dodji Amouzouvi, deuxième panéliste de la journée, a tenté d’éclairer la lanterne de l’opinion présente à travers une thèse élaborée en six petits points sur le thème qui lui a été confié. « L’art et la culture au service du développement », telle est la formulation du sujet décortiqué par l’enseignant. A ce sujet le professeur Dodji Amouzouvi fait savoir que si l’on doit faire un diagnostic sérieux du secteur artistique et culturel au Bénin, on ne pourrait pas dire que tout va bien. Et pour y remédier, l’enseignant chercheur préconise qu’il est impérieux désormais de franchir le cap et de passer à la professionnalisation du secteur. Par ailleurs, il estime que pour y parvenir, cela doit passer par une union sacrée autour des matières composantes de la culture. Et aussi il est important d’observer une ouverture sur le monde sans verser dans un mimétisme aveugle et aliéné.  A sa suite la troisième panéliste ne dira pas le contraire. Blandine Agbaka, à travers son thème « La professionnalisation du secteur artistique et culturel, quel impact pour le développement au Bénin », a retenu l’attention des uns et des autres sur les méthodes et stratégies efficaces à mettre en place pour donner une nouvelle direction aux arts et à la culture au Bénin.  La rencontre se poursuit jusqu’au 26 novembre.

 

Teddy GANDIGBE   

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