Insécurité dans certains écoles et collèges de Bohicon: Epp Kpatalokoli, la maison de tolérance des jeunes

Le mercredi 20 janvier dernier, le maire de la ville de Bohicon, Me Rufino d’Almeida était l’hôte des enseignants et écoliers de l’école primaire publique (l’Epp) de Kpatalokoli, créée en 1979 par son père. Les difficultés de cet établissement sont portées à la connaissance de l’autorité.

 

Vieille de 42 ans, ce lieu de formation des âmes fragiles est transformé en une auberge. A la faveur de l’obscurité, les jeunes désœuvrés du quartier se servent des salles de classes sans portes et fenêtres pour assouvir leur désir sexuel. <<Si vous faites un tour aux environs de 2heures du matin, c’est un marché qui s’anime ici>>, a indiqué le directeur de ladite école. Selon Dorothé Dokokalè, la police informée fait la ronde lors de ses patrouilles nocturnes en vue de les dissuader. <<Cependant, le mal persiste>>, a insisté le directeur. A l’en croire, pour endiguer cette pratique, il est nécessaire de clôturer le domaine et de doter l’école de lampadaires solaires afin de faire reculer les frontières de l’obscurité. A ces doléances s’ajoutent le manque de salles de classes, de mobiliers et de personnels. Sensible au cri de cœur des enseignants, l’autorité communale, sur les traces de son feu père, fondateur de ladite école, s’est engagée à restaurer l’image de l’Epp Kpatalokoli en la dotant dans l’immédiat de la lumière et de la clôture. La construction des  infrastructures scolaires font partie également des priorités du conseil communal en cette année 2021. Il faut signaler qu’en dehors de cette école, certains collèges connaissent aussi ce phénomène.

Fernand Kinmahou

collèges de BohiconEcoleEducationInsécuritéNationalSociété
Comments (0)
Add Comment