Du dimanche 31 janvier au vendredi 5 février 2021, les forces armées béninoises, sous le commandement du Chef d’état-major général le contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, ont organisé une opération dénommée « Imonlèdé » dans les communes de Ouèssè et Kalalé pour sécuriser ces localités des départements des collines et du Borgou. Elle a été exécutée par les éléments de l’armée de terre, la marine béninoise, l’armée de l’air, la douane, la police républicaine et les Eaux et Forêts.
Assurer un climat de paix et de quiétude dans les communes de Kalalé et de Ouèssè. Tel est l’objectif de la mise en œuvre de l’opération « Imonlèdé ». De façon spécifique, il a été question de traquer et neutraliser les hors-la-loi et les divorcés sociaux, sources d’insécurité pour les populations, débusquer et mettre hors d’état de nuire les réseaux de grand banditisme et de terrorisme opérant dans ces différentes localités. Le déroulement de l’opération « Imonlèdé » a constitué en une action concertée faite de patrouilles, de mission de reconnaissance et de recherche de renseignements. Le volet humanitaire de cette opération a été une aide médicale gratuite apportée par le personnel de santé de l’armée aux populations des communes de Kalalé et de Tchaourou. Elle a consisté à soigner gratuitement les populations souffrant de divers maux. Elle a permis de renforcer les relations Armée-Nation afin de dissiper les inquiétudes et appréhensions dans le rang des populations.
Le Chef d’état-major général des Forces armées béninoises, le contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, accompagné de l’adjoint au chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Abou Issa, a effectué une visite de terrain au cours de l’opération. Cette descente lui a permis de constater le bon déroulement de l’opération et de doper le moral à la troupe déployée sur le théâtre de l’opération.
Procédant à la clôture de l’opération, le chef d’Etat-Major général des forces armées béninoises, a dit toute sa satisfaction de voir les éléments déployés aller au-delà de leurs capacités physiques, émotionnelles, psychiques pour tenir dans le délai et faire face aux difficultés. « Au-delà du plan opérationnel, le personnel de santé de l’armée a apporté des soins à plusieurs centaines de personnes. Ce qui permet d’améliorer les relations entre l’armée et les civils. Pour ce qui est des cas graves qui nécessitent des interventions chirurgicales, nous avons décidé au niveau des différents corps constitués de l’opération de continuer à soutenir les familles concernées qui sont pour la plupart pauvres », a indiqué le contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho. Il n’a pas manqué de féliciter tous les officiers et sous-officiers qui n’ont ménagé aucun effort pour l’organisation parfaite de l’opération « Imonlèdé ».
Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)