L’espace Chill Grill à Haie Vive (Cotonou) a abrité, jeudi 18 mars 2021, le 1er acte de l’édition 2021 de Castel After Work. Au cœur des échanges, l’art et la culture en ce qui concerne le rôle et les actions des professionnels des médias. Une rencontre qui a connu la présence des acteurs de la culture, de l’art et des passionnés dans un cadre aux couleurs de Castel Beer.
Castel After Work est désormais l’événement culturel et artistique qui réunira chaque mois et ceci, durant 10 mois, les acteurs de la culture au Bénin. Un cadre qui leur permettra d’échanger sur des sujets ayant trait à la culture, à l’art, et autres actualités du domaine. Pour ce premier acte, le thème qui a retenu l’attention des participants est «Art et culture : rôle et actions des professionnels des médias». Sous la houlette des panélistes, que sont Happy Goudou, président du Réseau des journalistes et animateurs pour la promotion de la culture (Réjac) et Gildas Lantonkpodé Alias Gil Daddy, animateur live et présentateur radio télé, responsable de l’espace culturel Daddy Center, cette rencontre a été celle du donner et du recevoir dans une belle ambiance et autour de Castel Beer, partenaire de l’événement. Pour les panélistes, beaucoup de maux miment la culture au Bénin, entre autres, la méchanceté, la jalousie, la haine, etc. A cela j’ajoute le manque d’identité culturelle au Bénin. «Les créateurs ne veulent pas aller à la source», diront-ils, même s’ils sont unanimes que la musique est un vecteur de développement. Pour eux, la part de responsabilité incombe à l’Etat. «L’Etat doit assurer une certaine sauvegarde», diront-ils tout en saluant l’Etat béninois pour ce qu’il fait déjà pour la musique, l’art et la culture au Bénin. Pour les panélistes, il faut de l’organisation autour du secteur en créant le canevas pour aller aux moyens. Abondant le rôle des médias, les panélistes estiment que la responsabilité des patrons de presse est importante. «La responsabilité des patrons de presse est importante, en ce qui concerne le rôle des journalistes eux-mêmes dans la promotion de la culture», affirmeront Happy Goudou et Gildas Lantonkpodé. Pour eux, il faut former ceux-là qui sont sur le terrain. «Ils (les journalistes) interviennent au 3e niveau de la chaîne, on doit aller à la formation», précisent-t-ils en invitant les patrons de presse à assumer les cahiers de charges.
MM