Le président de l’Ong Alcrer s’illustre depuis peu, à travers ses déclarations, dans une posture surprenante. Et cette fois-ci encore, Martin Assogba n’a pas manqué l’occasion de s’en prendre à nouveau aux organisateurs de la société civile. A la faveur d’un point de presse ce mardi, le président de l’Ong Alcrer n’a pas apprécié le fait que la plateforme électorale des Osc ait publié des chiffres du scrutin présidentiel. A l’en croire, elle devrait s’abstenir d’avancer des « chiffres que d’aucuns ont tôt fait de considérer comme définitifs ». Pour ce dernier, la société civile ne disposait que des chiffres partiels ou parcellaires et devrait donc laisser la Commission électorale nationale autonome livrer le taux de participation. Faut-il le rappeler, après le monitoring et l’observation du scrutin avec des délégués déployés sur le terrain, la plateforme électorale des Osc a estimé le taux de participation à 26,47% tandis que la Cena avance un taux de participation de plus de 50%. Si l’on peut admettre et comprendre les réactions des soutiens du régime de la Rupture, celle de Martin Assogba sème davantage la confusion quant à son rôle d’acteur de la société civile. Avait-il besoin de s’en prendre ouvertement à la société civile à laquelle il appartient et remettre en cause de la sorte, le travail énorme abattu par la plateforme ? A quoi joue Martin Assogba ? S’interrogent plusieurs observateurs. De toute façon, les récentes réactions de l’homme laissent perplexe au regard de son activisme par le passé.
A.B