25ème édition de la Japrp à Bohicon: La résilience face au Covid-19 préoccupe la Cnss

A l’instar des autres pays francophones, le Bénin a célébré avec faste la 25ème édition de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (Japrp). C’est la ville de Bohicon qui a été choisie pour abriter les manifestations officielles au plan national, le vendredi 30 avril dernier.

 

En dépit des nombreuses actions menées par les gouvernants, la pandémie de la Covid-19 a laissé des répercussions sur les activités économiques des entreprises notamment. Une situation qui préoccupe l’Inter-africaine de la prévention des risques professionnels (l’Iaprp). Raison pour laquelle, elle a voulu que l’édition 2021 de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (Japrp) soit commémorée sous le thème: «Impact de la Covid-19 sur les activités de prévention des risques professionnels des organismes nationaux de Santé et Sécurité au Travail dans l’espace  de l’Iaprp». Tout au long de la journée, les représentants de l’Etat, les employeurs, les travailleurs et les institutions qui œuvrent  dans le domaine de la Sécurité et la Santé au Travail ont approfondi leur réflexion sur la thématique pour dégager les actions concrètes à mener en vue de ralentir la progression de cette pandémie aux conséquences désastreuses au plan économique et social en impliquant les partenaires sociaux.

Dans ses propos liminaires, le préfet du Zou, Firmin Kouton, a souligné la pertinence du thème choisi qui, à l’en croire, met en lumière l’intérêt accordé à la préservation du capital humain, principal outil de développement, à travers la promotion de la prévention des risques professionnels. Apollinaire Tchinchin, le Dg/Cnss a, pour sa part, fait remarquer qu’en dépit des mesures de riposte opposée à la pandémie de la Covid-19 par le Gouvernement béninois, 7.720 cas de contaminations ont été enregistrés avec 97 décès à ce jour. Une progression qui n’est pas sans impact sur l’économie nationale qui a présenté des signes évidents de résilience qu’il urge de renforcer. Pour y parvenir, le Dg/Cnss estime qu’il y a lieu de s’interroger sur le rôle qui peut être celui des organismes nationaux de prévention des risques professionnels et d’encourager l’implantation durable des structures de santé et de sécurité au travail en entreprises capables de répondre efficacement, par la prévention et aux défis induits par la pandémie de la Covid-19.

Promouvoir les systèmes de sécurité

«Nous exprimons la volonté commune des acteurs de la prévention des risques professionnels d’œuvrer collectivement, par la réflexion et par des actions concertées à l’instauration de meilleures conditions de sécurité et de santé au travail », a fait savoir le Directeur adjoint de cabinet,  représentant le ministre du Travail et de la Fonction publique à la manifestation. Il a par la suite insisté sur  le fait que, face à la Covid-19 et ses conséquences sur le monde du travail, il urge de fédérer toutes les énergies et particulièrement les acteurs internes à l’entreprise pour promouvoir dès maintenant des systèmes de sécurité et de santé au travail adaptés à la situation et surtout des systèmes résilients. Eusèbe Agoua a fait aussi remarquer que les dispositifs mis en place par l’Exécutif n’ont pas inhibé  les efforts économiques. Néanmoins, l’adoption de ces mesures n’est pas aussi sans répercussions sociales et économiques. « Plus spécifiquement, le fonctionnement de nos organismes et autres comités de sécurité et de santé au travail a été également impacté. Certains ont dû réajuster leurs activités alors que d’autres les ont purement et simplement suspendues » a-t-il laissé entendre. Le représentant du ministre en charge du Travail, pour conclure, a exprimé le vœu  que des échanges aboutissent au partage d’expériences et de bonnes pratiques développés au sein des entreprises respectives, des propositions d’actions concrètes à soumettre à toute la communauté nationale, à la sous-région et même au niveau international. Ces propositions sont d’autant attendues que l’économie béninoise, en pleine croissance, ne peut s’accommoder d’une paralysie induite par la Covid-19. Les travaux se sont ensuite  poursuivis avec la présentation des communications. Les travaux en atelier et en plénière ont permis aux participants d’être mieux aguerris.

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