Les réformes amorcées par le régime de la Rupture n’épargnent pas les conducteurs de taxi-ville. Réunis au sein de l’Organisation des conducteurs de taxi-ville des communes du Bénin (Octavic), ces derniers sont montés au créneau ce mercredi, 19 mai 2021 pour exprimer leur désarroi quant à leurs conditions de vie et de travail. Ils plaident auprès du gouvernement afin de bénéficier également des avantages liés aux différentes réformes mises en œuvre pour le développement du Bénin. Selon Abraham Agboakounou, secrétaire général de l’Organisation des conducteurs de taxi-ville des communes du Bénin (Octavic), les acteurs du secteur du transport notamment les conducteurs de taxi-ville sont toujours exclus des avantages liés aux réformes mises en œuvre par le gouvernement. Outre le fait qu’ils ne soient toujours pas pris en compte malgré la création de la Chambre des métiers de l’artisanat, ils dénoncent une mauvaise organisation du secteur des transports au Bénin. Selon le syndicat, en raison du dernier contrôle routier initié par la police républicaine, plusieurs conducteurs ont dû renoncer à sortir leurs véhicules car n’ayant pas les moyens d’aller payer à temps la taxe sur les véhicules à moteur exigée par la Direction générale des Impôts. A cet effet, l’organisation syndicale plaide afin que tous les véhicules taxis et tricycles de transport en commun soient exemptés de la Taxe sur les véhicules à moteur (Tvm) des années 2020 et 2021. Les responsables syndicaux évoquent la nécessité de la création d’un Conseil national des transports pour mieux défendre leurs intérêts.
A.B