La communication et la poste sont les deux parents pauvres du nouveau gouvernement. Précédemment occupé par Alain Orounla, le département ministériel de la communication et de la poste est visiblement supprimé de la liste. La poste, déjà agonisante du fait du développement spectaculaire des Nouvelles technologies de l’information et de la communication et qui nécessitait une thérapie de choc pour exister, est abandonnée à son sort. Les mesures drastiques annoncées par le ministre sorti n’ont-elles pas porté d’effet pour la résurrection de ce secteur ? Cette absence sur la liste laisse croire que la cause de la poste est désespérée sans aucune autre issue de secours.
L’autre secteur voué à l’abandon est celui de la communication. Un secteur réduit à la presse et autres médias avec la création du ministère de l’économie numérique et de la digitalisation. La presse béninoise, à la croisée des chemins avec l’urgence de réformes audacieuses se retrouve sans ministère de tutelle. Cette omission a tout l’air d’un mépris pour le secteur et risquerait d’accélérer sa descente aux enfers.
M.M