Festival international « Mon hymne dans ma langue »: Le collège les pylônes décroche la timbale de la 4ème édition

La phase finale de la 4ème édition du festival international du concours de chants et danses « Mon hymne dans ma langue » s’est déroulée, le samedi 26 juin 2021, à la maison des jeunes d’Abomey. C’était en présence d’un parterre de personnalités, venues soutenir l’évènement.

 

Initié par l’association 2Apdcr en collaboration avec l’Ecole africaine de danses cérémonielles et royales «Martin Ewassadja » Tɔ́xuɛndo Màbù de Roberto Ewassadja, cet événement financé par le Fonds des arts et de la culture (Fac) est d’une importance capitale parce qu’il met en évidence l’hymne national en tant que instrument porteur de vision et de rêve. A en croire Roberto Ewassadja, le Directeur de ce festival, il vise à impacter de la couche juvénile jusqu’aux couches les plus élevées de notre Nation. Il permet également de faire la promotion des danses traditionnelles par l’hymne national exécuté dans diverses langues du pays. Ceci pour fouetter la fibre patriotique qui sommeille en chacun des Béninois. Présent à cette soirée récréative, le professeur Bienvenu Akoha a d’abord rendu un vibrant hommage à l’Abbé Gilbert Dagnon, l’autre nom de notre hymne national et à son Excellence Mgr Adoukonou pour le travail exceptionnel qu’il a eu à accomplir en traduisant l’Aube Nouvelle en fɔngbé. Ce travail souhaité par les cadres depuis 1965 et exécuté par Mgr Adoukonou, alors jeune Abbé, est d’autant plus formidable parce que la traduction qui est faite respecte l’esprit du texte original, les mots clés et les expressions. « C’est une véritable appréciation du texte et non une traduction littérale », a fait remarquer le professeur Akoha. Il a prouvé la qualité de ce qui est fait à travers quelques exercices. A sa suite, le professeur Nagbè s’est plutôt appesanti sur la nécessité de l’hymne national dans sa langue en vue de cerner le message. Car pour lui, les Béninois, dans leur majorité, ont perdu le sens de la citoyenneté et du patriotisme, des valeurs cardinales que prône l’hymne. A cet titre, il a encouragé le promoteur du festival à poursuivre. Déou Malè, le Directeur général du Fonds des arts et de la culture (Fac) a justifié sa présence au côté de Roberto Ewassadja. D’après ses explications, son institution est chargée de financer les projets visant la promotion des valeurs culturelles et endogènes. « Telle est la vision du chef de l’Etat en mettant en place ce fonds », a-t-il souligné. Pour Blaise Tchétchao, Directeur des arts et du livre, représentant du ministre de la culture, le ministère apporte sa caution à ce festival parce qu’il participe non seulement de la promotion de la langue nationale, mais constitue également une opportunité d’échanges, de promotion de la diversité culturelle et de valorisation de l’oralité. A travers donc ce festival, le ministère entend offrir des opportunités d’épanouissement et enrichissement de soi aux jeunes qui constituent la relève. Au terme de la compétition au cours de laquelle les concurrents ont rivalisé d’originalité et d’ingéniosité, le jury présidé par Olivier Agonglo a délibéré. Le collège les Pylônes est sacré champion de l’édition 2021. Le Ceg Agbokou est parti avec le second prix et le Ceg1 Bohicon ferme la marche en occupant la troisième place. Ils ont reçu chacun le trophée « Mgr Adoukonou » une attestation de participation et une enveloppe financière. En plus les filles ont été gratifiées de tissu kaki.

 

Z.T

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