Si la réalisation des infrastructures routières demeure une préoccupation majeure des gouvernants aussi bien au central que local, la question de l’entretien reste un défi à relever. Dans la capitale économique du Bénin, il n’est pas rare de voir des usagers contraints d’éviter des fossés sur des voies pourtant goudronnées et pavées. Des chaussées dégradées aux axes routiers difficiles à emprunter, la question préoccupe. C’est le cas du pont de Fifadji qui, seulement quelques années après son érection, inquiète déjà les usagers. Le risque d’affaissement de ce pont n’est pas à exclure au regard de l’état de dégradation de cette infrastructure routière. A quelques mètres après la station St Michel, c’est tout un calvaire pour les usagers qui empruntent la voie pavée passant devant le prêt-à-porter “Ethique“. Ici, la police municipale de Cotonou y a même érigé une sorte de barrière. Toute chose qui, selon des riverains, démontre que la mairie de Cotonou serait au courant de l’état de dégradation de la voie à ce niveau. Encore que là, les riverains se demandent s’il revient à la mairie de réfectionner ou la responsabilité incombe à l’Etat central. Les autorités compétentes sont vivement interpellées afin que les peines des usagers soient soulagées.
A.B