Affaire trafic de carnets de vaccination: Covid-19 De nouvelles arrestations…

Les agents impliqués dans l’affaire de trafic de carnets de vaccination contre la Covid-19 ainsi que les bénéficiaires sont activement recherchés. Et après l’incarcération de trois personnes dont un agent de santé, sept (07) nouvelles personnes viennent d’être interpellées. Sept personnes dont des sages-femmes présumées auteures de trafic de faux carnets de vaccination contre la Covid-19 sont gardées depuis ce mardi, 21 septembre 2021 à la Brigade économique et financière, de sources concordantes. La police républicaine poursuit donc les investigations, comme promis par le ministre de la santé, avec le concours des structures compétentes du ministère de la santé. Ceci, afin d’interpeller les agents impliqués ainsi que les bénéficiaires. De nouvelles arrestations ont été donc enregistrées. Parmi ces sept personnes, on dénombre des infirmiers et des sages-femmes. Auditionnées dans le cadre de l’enquête, elles sont gardées à vue en attendant d’être présentées au procureur de la République. Il leur est reproché d’aider des personnes ne voulant pas se faire immuniser contre la Covid-19 en leur délivrant de faux carnets de vaccination. Plusieurs personnes auraient déjà bénéficié de ces services frauduleux que ces agents de santé offraient moyennant de l’argent. Ainsi, plusieurs personnes ont pu se procurer ce carnet tenant lieu d’attestation de vaccination sans passer par la case vaccin anti-Covid. « Selon nos sources, ils délivraient contre de l’argent des carnets, équivalent du pass vaccinal, sans l’effectivité du vaccin contre le Covid-19. L’envoi de la copie d’une pièce d’identité par voie électronique suffisait, il n’était pas nécessaire de se présenter. Les faux carnets étaient revendus entre 5 et 25 000 FCFA selon nos informations…Des dizaines de bénéficiaires de Ces faux carnets et des complices sont recherchés. Les sept gardés à vue devraient être présentés au procureur avant vendredi. L’enquête et les auditions se poursuivent » rapporte Radio France Internationale.

De la traque aux mises en garde…

Le gouvernement s’est inscrit, depuis le début de la crise sanitaire, dans une dynamique de tolérance zéro face aux actes déplorables qui plombent les multiples efforts consentis par le gouvernement pour une gestion efficace de la crise sanitaire du Covid-19. «…En dépit des nombreux efforts du gouvernement pour faciliter l’accès à la vaccination, qui je le rappelle, est totalement gratuite, des compatriotes ont fait le choix de se livrer à un trafic de carnets de vaccination. Le plus affligeant, est qu’ils le font en parfaite intelligence avec certains agents de santé. Ces agents sans foi ni loi, par divers subterfuges, abusent les populations en se présentant comme solution pour l’obtention du pass vaccinal contre paiement de forte somme d’argent sans l’effectivité de la vaccination » a déploré jeudi dernier, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin avant de rassurer des dispositions prises avec le concours de la police et de la justice pour “démanteler et mettre hors d’état de nuire ces réseaux de criminels“. Selon l’autorité ministérielle, les auteurs de ces agissements s’exposent à des sanctions aussi bien pénales que disciplinaires. Outre les sanctions pénales, ces agents de l’Etat indélicats courent le risque de sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’à la radiation ou la rupture du contrat de travail, précise le ministre. « J’en appelle donc à la conscience et à l’esprit patriotique des agents en charge de la vaccination. Qu’ils pensent à leurs emplois, à leurs familles respectives, à l’honneur et à la réputation des corps auxquels ils appartiennent mais surtout à leur serment de préservation de la vie humaine, avant de poser ces genres d’actes » a-t-il lancé aux agents de santé. Le ministre a, par ailleurs, précisé que les bénéficiaires des faux carnets de vaccination seront poursuivis conformément aux dispositions de la loi portant lutte contre la corruption et infractions connexes qui stipulent qu’il est puni d’un emprisonnement de 5 à 10 ans quiconque aura offert un avantage à un agent public pour bénéficier des services illégaux de la part de l’agent. ” Nous serons sans état d’âme dans la répression contre ces actes qui, à la limite, sont criminels “, menace le ministre Benjamin Hounkpatin.

A.B

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