Le Directeur général du Fonds national pour le développement agricole (Fnda), était l’un des deux invités du premier numéro du rendez-vous mensuel dénommé ‘’Vendredi Agricole’’. Une initiative de l’Association des journalistes spécialistes du secteur agricole, Gléxo. Valère Houssou a fait le point de la dotation par le gouvernement, du guichet 3 du Fonds national pour le développement agricole (Fnda), d’un abondement de 100 milliards Fcfa, en vue de permettre aux producteurs de bénéficier des facilitations financières liées à l’accès au crédit et au taux d’intérêts.
Depuis juillet 2020, le gouvernement de la République du Bénin a doté le guichet 3 du Fonds national pour le développement agricole (Fnda), permettant d’aller au crédit à travers les banques et Sfd, d’un abondement de 100 milliards Fcfa, en vue de permettre aux producteurs de bénéficier des facilitations financières liées à l’accès au crédit et au taux d’intérêts. A travers ce fonds, les banques financent les Pme/Pmi agricoles au taux d’intérêt : de 9 % l’an maximum (2 % l’an aux bénéficiaires de la bonification) et les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) financeront les petits producteurs et exploitants agricoles, au taux d’intérêt maximum de 12 % l’an (2 % l’an aux bénéficiaires de la bonification). Il ressort des présentations, qu’un an après le démarrage de l’opération, en ce qui concerne la bonification du taux d’intérêt, il a été bonifié depuis l’opérationnalisation du guichet, environ 929 millions de crédit. Le montant total du refinancement s’élève à 135 millions, et sur la garantie, il a été émis environ 2 500 000 000 FCfa de garantie pour des crédits facilités approximativement à hauteur de 5 milliards FCfa. Le fnda est opérationnel, monte en puissance et gagne en crédibilité a rassuré le Directeur général.
Il a tout de même évoqué quelques difficultés relatives notamment à la non préparation des bénéficiaires, pour accéder à ces financements qui nécessitent la conception de projets bien structurés, bancables, acceptés par les banques ou les Sfd. Le défi reste donc à l’en croire, la formation et l’encadrement des bénéficiaires pour leur faciliter l’accès au crédit.
Thomas AZANMASSO