Échanges avec le Médiateur de la République: Iréné Agossa propose une dérogation au sujet des 10%

( Il appelle à une  concertation au sein de l’Opposition)

Le Président du parti Restaurer la confiance (Rlc), accompagné d’une forte délégation de son parti, a eu des échanges avec le Médiateur de la République  ce mercredi 4 mai 2022. Au cours des échanges, Iréné Agossa a réitéré ses propositions pour des élections législatives justes, libres, transparentes et équitables. Il propose par la même occasion, la tenue d’une assise des partis de l’Opposition, en vue de disposer d’une plateforme commune de propositions à l’endroit du Pouvoir.

 

Iréné Agossa sort de la rencontre avec le Médiateur de la République avec des motifs de satisfaction, tant les échanges se sont déroulés dans une ambiance conviviale, marquée par l’écoute attentive du Médiateur. Une initiative dont le Président du parti Restaurer la confiance souhaite la réédition. Au menu des échanges, selon ses propos, le contexte électoral avec, entre autres préoccupations, la confection de la liste électorale. A ce sujet, Iréné Agossa a émis le vœu que la délivrance des cartes d’électeurs ainsi que des quittances perdues soit gratuite pour tous les électeurs. Il n’a pas manqué de situer la responsabilité des partis politiques dans la crise politique qui secoue le pays.

 « L’opposition, que nous représentons d’ailleurs, nous assumons notre responsabilité dans tout ce qui se passe dans  le pays », a-t-il confié. Il en appelle pour ce faire à un débat de vérité, un débat de clarification au sein de ladite Opposition, et ceci au cours d’une assise des opposants devant aboutir  à une plateforme commune de propositions à l’endroit du Pouvoir en place, en vue des élections justes, libres transparentes et équitables.

La question des 10% exigibles pour bénéficier de la répartition des sièges préoccupe également le Président du Rlc. A ce sujet, Iréné Agossa dit avoir  proposé  pour les élections prochaines, une dérogation au code électoral, pour qu’au cas où, au cours des prochaines élections, aucun parti de l’Opposition n’obtenait les 10%, que les deux premiers de ces partis ayant participé aux élections, soient prises en compte pour la répartition des sièges. « Pour nous, c’est qu’il faut impérativement que l’Opposition soit présente au Parlement prochain, d’autant plus que le Parlement est un Parlement de transition », a-t-il martelé. Il exhorte donc les acteurs à divers niveaux à prendre toutes les dispositions, pour que les imperfections  soient corrigées pour un nouveau départ pour 2026.

 

Thomas AZANMASSO

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