Analyse critique de son œuvre « Les larmes de Khadidja »: « J’aime les œuvres dont les fins sont douloureuses », dixit Prudencia-Claudia Amoussou-Yéyé

Tel un accusé à la barre le jour de son procès, Prudencia-Claudia Amoussou-Yéyé, auteure du roman « Les larmes de Khadidja » était face à ses lecteurs du Mono, ce samedi 28 mai 2022 au centre culturel Villa Karo de Grand-Popo. A la démarche d’un médecin légiste, ils ont passé au peigne fin toutes les stratégies qui ont servi à l’accouchement de son œuvre romanesque. De la structure de l’œuvre à la narratologie, les lecteurs, apprenants des établissements scolaires de Grand-Popo et Comé ont soumis l’écrivaine Prudencia-Claudia Amoussou-Yéyé à l’exercice de critique. A la question de savoir pourquoi a-t-elle décidé de faire souffrir son personnage, Khadidja, dans son œuvre, elle laisse entendre : <<J’aime les œuvres dont la fin est douloureuse. J’aime les films d’horreur. Je ne sais si cela est lié à l’humeur grâce auquel j’arrive à écrire. Quand je suis triste, j’écris facilement>> a-t-elle laissé entendre. À analyser les interventions, l’activité littéraire « Point de lecture, mon régal » de l’association EDeC-Bénin dont le partenaire exécutif est le Centre culturel Villa Karo se veut un espace de critique littéraire. Signalons que cette séance se déroulait en présence des apprenants, des enseignants et directeurs d’établissements. Elle a lieu tous les deux mois et vise la promotion de la lecture, des auteurs et de leurs œuvres.

 

Donatien S. (Coll.)

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