La berge de Semé-Podji, non loin de la base navale de la Commune, a été reboisée en cocotiers, samedi 16 juillet 2022, sur une superficie de trois hectares. Assurée conjointement par la Direction des eaux et forêts et l’Unicef Bénin, cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme gouvernementale de verdissement de la côte atlantique du Bénin.
La mise en terre de plants de cocotiers est désormais effective sur la berge de Semé Podji. Au total, un domaine de trois hectares a été reboisé. Ceci, par les éléments de la Direction des eaux et forêts, le personnel de l’Unicef et leurs enfants ainsi que des jeunes ayant répondu présent pour la circonstance.
Après les mots introductifs d’Albert Koffi, Responsable communale des eaux et forêts de Semé-Podji et représentant du Chef de l’arrondissement, Djanabou Mahondé, Représentante résidente de l’Unicef Bénin, a dans son allocution remercié le gouvernement du Bénin qui, à l’entendre, vise à l’horizon 2025, un Benin vert où les ressources forestières, fauniques et naturelles sont gérées de manière durable pour la satisfaction des besoins écologiques, économiques et socioculturels des populations et contribuent à la réduction de la pauvreté, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre les changements climatiques. Car dit-elle, la destruction des forêts a des impacts écologiques graves à long terme, sur l’environnement dont le dérèglement climatique. Un phénomène, qui, affirme-t-elle, impacte les enfants et leurs droits. « C’est pour cela nous avons déclaré cette crise, une crise des droits des enfants », informe la Représentante résidente. En se justifiant, Djanabou Mahondé estime que ce dérèglement constitue en tout, un frein pour le développement de ces âmes sensibles partout dans le monde et particulièrement au Bénin. « C’est pourquoi l’Unicef s’engage pour prévenir et lutter contre le pire impact de ces changements climatiques sur les enfants, les adolescents et les jeunes », poursuit Djanabou Mahondé. C’est donc pourquoi l’Unicef participe, réitère-t-elle, à ce reboisement ainsi qu’à son suivi et son entretien, pour un succès durable de ce programme. « L’idée de cette action de plantation d’arbres sur trois hectares, impliquant le personnel de l’Unicef, leurs enfants et des jeunes est symbolique et significative. Elle rappelle la nécessité de mettre les enfants et les jeunes au cœur de l’identification et de la mise en œuvre des solutions liées au climat », va-t-elle complété. À sa suite, le Colonel Athanase Kintonou, Chef d’inspection forestière et Représentant du Directeur départemental des eaux et forêts de l’Ouémé a remercié l’Unicef Bénin pour son engagement au profit de la population de Semé-Podji. En appréciant la participation des enfants, il note qu’il était urgent de faire d’eux, des témoins oculaires de ce verdissement. Lequel devra contribuer, à l’écouter, à la résilience de la population aux changements climatiques. Il n’a pas manqué de rassurer les parties impliquées, d’un bon suivi de ces plants mis en terre. La séance de reboisement a mis un terme à la cérémonie.
J.G