La démission de l’ex-cheffe du gouvernement sénégalais fragilise le groupe parlementaire de la coalition présidentielle qui n’avait conservé sa majorité absolue qu’à une voix près, à la faveur du ralliement d’un député de l’opposition.
L’ancienne Première ministre sénégalaise, Aminata Touré (photo), a annoncé, le dimanche 25 septembre, sa démission du groupe parlementaire de la coalition présidentielle, environ deux semaines après sa mise à l’écart du poste de présidente de l’Assemblée.
Cheffe du gouvernement du président Macky Sall de 2013 à 2014, Mme Touré a précisé qu’elle avait été remplacée à la dernière minute au perchoir par Amadou Mame Diop, un élu ayant des « liens familiaux » avec le couple présidentiel, en raison de son opposition à une possible candidature du chef de l’Etat à un troisième mandat à la présidentielle de 2024.
« La question centrale qui, au fond, est à l’origine de tout ceci est celle d’un troisième mandat, impossible juridiquement, impossible moralement », a-t-elle précisé à la presse, tout en assurant vouloir rester députée à l’Assemblée nationale « pour défendre les intérêts du peuple sénégalais ».
Agence Ecofin