(Il fait le point de ses meetings et annonce la victoire des « Démocrates »
Docteur Komi Koutché était ce jeudi 5 janvier 2022 depuis Washington, face à la presse nationale et internationale. À travers une conférence de presse en visioconférence qu’il a co-animée avec la Direction nationale de campagne du parti »Les Démocrates « , l’ancien argentier national en exil a fait le bilan de cette campagne électorale liée aux législatives et dans laquelle, il s’est impliqué. Un point qui le réconforte quant à la victoire de cette formation politique de l’opposition, au soir de ces législatives.
Depuis son exil, Docteur Komi Koutché a décidé dès le début de la campagne électorale des législatives du 8 janvier de s’y impliquer personnellement. Ceci, pour une victoire du parti « Les Démocrates », au soir de ces élections. À quelques heures donc de la clôture de la campagne électorale, l’ancien Ministre d’État chargé des finances et des programmes de dénationalisation a fait un point de son implication personnelle. Depuis les États-Unis où il réside, il a ensemble avec le directoire de campagne du parti » Les Démocrates » représenté entre autres par le Directeur national de campagne, Saliou Akidiri, passé au peigne fin, les moments de mobilisation qu’il a passés depuis son exil, avec ses sympathisants. À entendre Docteur Komi Koutché, les trois élections organisées par le pouvoir en place ont privé le peuple béninois de la fête électorale. Saluant Patrice Talon d’avoir ouvert les présentes législatives, Docteur Komi Koutché dit noter ainsi une certaine effervescence partout dans le pays, malgré les mauvais souvenirs laissés par celles passées. Dans son bilan, il dit également noter une neutralité des forces de l’ordre, dans ce processus. Ce qu’il met à l’actif du régime. En ce qui concerne ses activités, Docteur Komi Koutché estime qu’il a déjà réussi à animer depuis son exil 65 meetings via visioconférence, dans plusieurs localités du pays. << Avec ce que j’ai constaté et ce que je vois se dessiner, il est évident que le parti « Les Démocrates » qui est mon parti et que je soutiens s’en sorte avec la majorité des sièges >>, a-t-il évoqué. Le disant, il estime que cela ne peut d’ailleurs en être autrement car la dynamique qui a commencé dans d’autres pays comme les États-Unis, la France ou encore au Sénégal en privant les partis au pouvoir d’une majorité absolue doit continuer au Bénin. En saluant l’attitude du Président d’honneur du parti, Thomas Boni Yayi également en campagne, Docteur Komi Koutché évoque que son mentor et qui est un papa pour lui a fait un choix salutaire. Et, c’est d’ailleurs à l’actif du gouvernement actuel qui, à l’en croire, ne devrait en aucun cas être gêné par l’entrée en campagne de l’ancien Chef de l’État. Néanmoins, Docteur Komi Koutché révèle que face à cette déroute du pouvoir en place et de ses affidés, l’opposition doit être vigilante. Car, informe-t-il, la fraude pourrait exister. Dans ce cas, le conférencier parle de deux types de fraudes. Parlant de la conception de la liste électorale à l’absence de l’opposition dans le bureau de la Cena en passant par ce dont les animateurs électoraux sont capables, Docteur Komi Koutché en distingue deux catégories: la fraude institutionnelle et opérationnelle. Pour y remédier, il dit compter dans la paix et la quiétude, sur le peuple béninois ainsi que le parti « Les Démocrates’. L’autre chose qu’il propose, c’est un vote très massif des béninois pour son parti, au point où toutes les tentatives de fraude ne puissent pas influer le choix des électeurs.
En remerciant le Docteur Komi Koutché pour son implication personnelle dans cette campagne électorale, Saliou Akidiri, Directeur national de campagne du parti, a tenu à rassurer l’ancien l’argentier national, sur la mobilisation derrière le parti et par ricochet, sa victoire certaine au soir de ces élections. Quant à la fraude, Saliou Akidiri rassure de toutes les dispositions prises par le parti, pour surveiller le vote. En faisant le procès du parlement finissant, il promet restaurer la démocratie au parlement, au cours donc de la législature à venir, si la majorité des sièges est donnée à son parti au soir du 8 janvier. Toutefois, il n’a pas manqué d’avertir sur l’excès de confiance et le triomphalisme prématuré, qui ne doivent pas les écarter de l’objectif.
J.G