4e mandature de la décentralisation: Djougou : sous la guidance d’un développeur

A Djougou, à un peu plus de 400 kilomètres de Cotonou, la capitale économique du Bénin, dans un rayon d’au moins un kilomètre, à partir de chaque grand carrefour, l’éclairage public offre une si belle vue des artères pour tout visiteur lointain de cette ville commerciale. Ce constat fait à l’aube du mardi 27 décembre 2022, est plus qu’extraordinaire.

 

En effet, jusqu’à un passé récent, les témoignages convergent sur l’état naguère peu reluisant de la salubrité de la ville de Djougou. Et des citoyens de la cité des Kpétoni, rencontrés la veille nuit, ne tarissent pas non plus de reconnaissance pour la nouvelle dynamique à la tête de leur ville.

Lundi 26 décembre 2022, il sonnait environ 23 heures, avec un léger froid d’harmattan qui planait sur la ville carrefour, lorsque les précautions de sécurité imposent à des voyageurs l’escale. Ne pouvant résister au goût des « kouli kouli Djèbèlè », une forme de galette d’arachide à la fois épicée et sucrée, ils se voient contraints de se rendre à Djindjré Béri, un quartier général des distributrices de ces galettes qui avaient rangé leurs étalages du carrefour de l’hôtel de ville. Bien évidemment, la traversée de quelques rues était l’occasion pour ces visiteurs de fortune de constater et contempler davantage les atouts de cette ville qui renait et tutoie la modernité.

De retour de Djindjré Béri et avec l’assurance de l’éclairage même des rues à l’intérieur des quartiers, ils n’éprouvent aucune crainte à poursuivre leur balade en vue de se restaurer. Alors, ils se rendent au Restau chez AZ où le cuisinier avait délaissé son fourneau depuis quelques heures sans aucun signe. Ils seront réorientés vers L’Escale du Routier où « Monsieur je suis le Bénin » et son binôme tiennent encore bien le leur, enthousiastes, même si leur stock de viande et de poisson avait déjà cédé place à l’œuf, seule alternative offerte sur les différents mets.

Ici, « Monsieur je suis le Bénin » qui en réalité est un ressortissant togolais vivant à Djougou depuis plusieurs années et co-tenancier de la cuisine du bar restaurant L’Escale du Routier est formel : « la ville a changé. Elle est devenue plus propre ». Un témoignage que partagent d’autres citoyens de la ville sans vraiment pouvoir décrire comment cet agréable changement a pu s’opérer.

C’est avec un élu siégeant au conseil communal de la ville que la nouvelle dynamique à la tête de Zougou-Zougou, cet ex tréfonds de la forêt, a été mieux cernée. « Le balayage de la ville est désormais assurée par des groupements de femmes et de jeunes dans chaque quartier avec la mise en jeu d’un trophée chaque mois », confie l’élu qui ajoute qu’il y a des axes transversaux dont l’entretien est assuré par des prestataires. Et cette touche, souligne-t-il, « n’est pas que particulière. Elle constitue l’innovation apportée par le maire ». Il s’agit de Dr Malick Gomina Seibou porté à la tête de Djougou à l’issue des élections municipales et communales de 2020. Quant à l’éclairage, selon les témoignages collectés, le maire l’a entrepris d’abord sur fonds propres avant d’être accompagné par des structures au nombre desquelles l’Agence béninoise d’énergie électrique et de maîtrise d’énergie (ABERME).

Malick Gomina Séibou rend bien à Djougou ce qu’il estime avoir reçu de la ville qui en retour lui en donne davantage. Il vient en effet d’être fraîchement élu pour siéger au parlement au titre de la neuvième législature de l’histoire du Bénin. Dans sa posture de fin stratège, qui allie avec aisance respect des principes de la tradition aux exigences de la modernité, il a su imprimer à la quatrième plus importante ville du Bénin une fière allure de développement. En deux ans, Djougou est née de nouveau, avec un nouveau leader qui prend ses quartiers en toute aise dans une dynamique républicaine et développementaliste.

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