Après avoir demandé aux entraîneurs et aux joueurs de l’événement J500 du Caire de l’ITF des informations générales sur Gloriana Nahum, le message était quelque peu inattendu. Elle est extrêmement compétente en position assise.
Pour ceux qui ne le savent pas, les positions assises au mur sont un exercice décrit comme des «quatre brûleurs» dans lequel, aussi longtemps que possible, un individu appuie son dos contre un mur tout en gardant les genoux pliés à un angle de 90 degrés et les cuisses parallèles au sol. C’est une technique que la jeune fille de 16 ans a perfectionnée pendant la pandémie de Covid-19 lorsqu’elle et d’autres ont été abandonnées au Centre de tennis de haute performance ITF/CAT à Casablanca, au Maroc, car les vols et d’autres restrictions empêchaient les déplacements. En ce qui concerne la forme physique, au moins, l’isolement avait clairement ses avantages. «C’était pendant la quarantaine, et je m’entraînais avec mon entraîneur et faisais beaucoup d’exercices assis au mur», a déclaré Gloria Nahum à itftennis.com.
«Parce que j’étais le plus jeune là-bas, j’avais 13 ans, alors que le plus âgé avait 18 ou 19 ans. Je savais que je devais travailler très dur au mur. Un jour, ils ont dit qu’il y aurait un test de condition physique et que je devais choisir un exercice. Au final, j’ai tenu 21 minutes en continu. Bien que sa compétence en matière de wall-sit mérite une appréciation considérable, l’adolescente est sur le point de se faire un nom dans une capacité tout à fait différente et qui est susceptible d’avoir des implications beaucoup plus larges. Nahum est au bord du Top 100 du classement junior de l’ITF World Tennis Tour et, si elle atteint un classement à deux chiffres, elle deviendra la première fille béninoise à réaliser l’exploit.
Deux garçons béninois, Arnaud Segodo et Loïc Didavi, ont déjà atteint le Top 100, bien que la main de l’histoire pointe fermement vers Nahum, qui est déjà la fille la mieux classée que le Bénin ait jamais produite. «Si je faisais partie du Top 100 du classement junior, je serais vraiment, vraiment heureuse parce que, je serais la première fille béninoise à faire ça et ce serait de l’histoire», a déclaré Nahum, qui s’entraîne désormais à Poissy dans la banlieue ouest de Paris. «Je ne m’attendais pas à quelque chose comme ça quand j’ai commencé à jouer au tennis. A cette époque, je voulais juste m’amuser et m’amuser avec mon père et mon frère. Mais, je voulais aussi voyager, et mon père disait que si je voulais voyager à travers le tennis, je devais être la meilleure». Lire la suite dans la prochaine parution…
A.F.S. (Source : itftennis.com)