Maladie de la peau: Le vitiligo touche environ 1 à 2% de la population mondiale

Le vitiligo est une maladie de la peau qui se caractérise par l’apparition de taches blanches. Les zones de dépigmentation se situent principalement au niveau du visage, des pieds, des mains et parfois des parties génitales. Ces « taches blanches » sont plus ou moins importantes en fonction du type de vitiligo et du stade de la maladie. Elles correspondent à une absence de mélanine. Selon une parution de Top santé, cette maladie touche environ 1 à 2% de la population mondiale. Ces « taches blanches »    ne démangent pas (dans la plupart des cas, 20% des malades souffriraient de sensation permanente de démangeaison) et l’espérance de vie des malades n’est pas réduite. Cette maladie auto-immune est une affection cutanée qui se manifeste par une dépigmentation de la peau. En effet, notre peau est composée de trois strates : l’hypoderme, le derme et l’épiderme, la plus superficielle. L’épiderme est lui-même découpé en cinq couches et, dans la plus profonde (la couche basale) se trouvent des cellules appelées « mélanocytes ». Ces cellules permettent de synthétiser la mélanine, un pigment brun foncé responsable de la couleur de la peau. Ainsi, les personnes souffrant de vitiligo produisent des anticorps anormaux qui s’attaquent directement aux mélanocytes et bloquent leur action, empêchant ainsi la mélanogenèse (ou fabrication de mélanine). Et puisque le vitiligo résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire (auquel appartiennent les anticorps), on dit qu’il s’agit d’une maladie auto-immune. Résultat, les malades voient leur peau (et même, parfois, leurs muqueuses) se recouvrir de « taches » hypopigmentées : des plaques blanchâtres bien délimitées dépourvues de pigments parce que les mélanocytes ont été bloqués. Il existe deux types de vitiligo : le vitiligo segmentaire, qui touche une zone unique. Elle se développe le plus souvent chez l’enfant et le jeune adulte. Elle se développe très rapidement (quelques semaines ou quelques mois), puis reste stable sans évolution ; le vitiligo généralisé, forme la fréquente qui est relativement symétrique. À ce jour, il n’existe pas de traitement miracle qui permettrait de stopper ou même de guérir le vitiligo. Il ne se guérit donc pas définitivement. Néanmoins, les malades ont la possibilité de faire repigmenter leurs taches blanches. Une supplémentation en « vitamine D » pourrait elle aussi avoir un rôle bénéfique. Notons que le vitiligo n’est ni douloureux ni contagieux.

 

Oréa ADOUKONOU (Stag)

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