Un jeu décousu et haché, avec en toile de fond le trio arbitral qui a volé la vedette aux joueurs. Ainsi se résume la dernière journée de la phase aller de la Super League Pro. Elle a vu s’affronter le leader Loto Popo contre Coton FC, le dauphin. La première place était en jeu pour clôturer cette phase aller. Lieu choisi pour nous divertir, le Stade Municipal de Grand Popo. Mais au final, on a assisté à une rencontre qui a fait pschitt, un jeu décousu et haché. Pour être nuls, ils l’ont vraiment été nos chers arbitres.
Des décisions lunaires sorties de nulle part, des cartons distribués comme des hosties à la messe, un but annulé pour un hors-jeu imaginaire, une touche pour Loto Popo mais donnée à Coton qui entraîne l’ouverture du score, deux penaltys sortis de l’imagination de l’arbitre Louis Houngnandande. Le premier penalty, on n’a rien compris, on a beau chercher la faute, on ne la voit pas. Pour le second penalty sifflé à la 87e minutes au profit de Coton FC, c’était tout sauf un penalty. Certes le gardien commet une faute, mais elle était largement hors de la surface de réparation et ça, l’arbitre central ainsi que son assistant pouvaient bien juger la position. Mais l’arbitre en a décidé autrement.
Au final, on a perdu notre après- midi à suivre les approximations d’un trio arbitral qui se dit international.
La Commission Centrale des Arbitres a du pain sur la planche à moins qu’elle soit complice de ces forfaitures qui sapent le moral des joueurs et dégoûtent par la même occasion les spectateurs qui préfèrent rester chez eux et suivre des matchs plus sérieux à la télévision. La Super League Pro n’a pas besoin d’une aussi négative publicité. Elle se la fait déjà avec le nombre pléthorique des équipes qui y prennent part.
Pour la petite histoire, Coton FC l’emporte 2-1 et prend la tête du Championnat. C’est déjà ça !