Assassinat des journalistes au Cameroun: La Cenozo condamne et exige une enquête…

Suite aux assassinats répétés de journalistes au Cameroun, la Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’Investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo) a, dans un communiqué, condamné fermement ces actes barbares à l’endroit des journalistes. La Cenozo exige une enquête urgente sur l’assassinat du journaliste Anye Nde Nsoh, directeur régional Nord-Ouest du journal Advocate. Lire l’intégralité du communiqué !

 

COMMUNIQUE DE LA CENOZO

STOP AUX ASSASSINATS DE JOURNALISTES AU CAMEROUN

La Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’Investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) est choquée d’apprendre le meurtre barbare du journaliste camerounais Anye Nde Nsoh, directeur régional Nord-Ouest du journal Advocate.

La CENOZO condamne fermement le meurtre brutal de Nsoh et la poursuite du règne de terreur dans le pays, et exhorte le président Paul Biya à faire preuve de leadership en mettant fin à de nouvelles attaques contre des journalistes et des militants.

Une enquête urgente doit être menée pour retrouver les tueurs du citoyen Nsoh, qui était une figure marquante de la 7e cohorte de l’AFF Cameroun, dirigée par ADISI Cameroun et ses partenaires.

La sécurité des vies et des biens est le devoir le plus important de tout gouvernement, et M. Biya et l’appareil de sécurité nationale du Cameroun doivent le reconnaître et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des Camerounais et la protection de leurs biens.

Le meurtre de M. Nsoh survient des mois après que le journaliste Martinez Zogo a été torturé et assassiné en janvier, et qu’un autre collègue, Jean-Jacques Ola Bebe, a été abattu en février.

Ce qui se passe en République du Cameroun a une fois de plus démontré l’environnement difficile dans lequel les journalistes africains, notamment camerounais, exercent leur métier.

« Alors que nous sommes solidaires de toutes les organisations régionales et internationales de défense de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, nous exigeons que le gouvernement camerounais fournisse des explications complètes sur ce qui s’est passé et que les responsables de ce crime odieux soient tenus de supporter toute la force de la loi. », a déclaré le président de CENOZO, David Dembélé.

«Nous adressons nos condoléances et nos prières à la famille de feu M. Nsoh et à la communauté des journalistes camerounais. Nous serons toujours à vos côtés et parlerons avec force lorsque le besoin s’en fera sentir. Le journalisme n’est pas un crime et aucun journaliste ne devrait être tué pour avoir exercé ses fonctions légitimes.”

Publié par CENOZO à Ouagadougou, Burkina Faso

9 mai 2023.

 

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