Réaction du Depes et cris de désarroi du promoteur de l’Institut Cerco : Qui entretient le flou ?

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Après une première liste des universités privées autorisées en République du Bénin et dont l’authenticité a été remise en cause par les autorités compétentes, une seconde liste a fait le tour des réseaux sociaux. Mais celle-ci s’est faite accompagnée du cri de détresse du promoteur de l’Institut Cerco, Dr Alain Capo-Chichi. Dans un long message abondamment relayé depuis son compte facebook, ce dernier, président de l’Association des établissements privés d’enseignement supérieur, a appelé le Chef de l’Etat à ne pas laisser tuer ce qu’il a construit depuis l’âge de 19 ans. On reprocherait à son Epes de ne pas disposer d’agrément. Chose curieuse, dans son intervention sur la télévision Canal 3 vendredi dernier, le Directeur des Epes, Prof Dodji Amouzouvi a confié qu’aucune liste officielle des universités privées n’est encore disponible. Le flou s’installe et appelle à plusieurs interrogations…

Sur quelle liste des Epes, le promoteur de l’Institut Cerco, Dr Alain Capo-Chichi fonde-t-il son message ? C’est clair qu’on ne saurait s’accorder sur le fait qu’un promoteur d’université privée se réfère à une liste non authentique pour réagir et faire autant de vacarme. Etant donné que ce dernier n’est autre que le président de l’Association des établissements privés d’enseignement supérieur, il importe de se demander par quel canal ou de quelle source aurait-il eu l’information selon laquelle son Epes ne dispose pas d’agrément. « On vous a dit que je n’ai pas d’agrément. Ce n’est pas vrai et je vous prie de demander les textes et décrets qui régissent nos établissements… A la vérité, je crois que vous n’allez pas faire fermer la première école privée en informatique du Bénin et de l’espace Cames », lit-on dans le message adressé au chef de l’Etat par Dr Alain Capo-Chichi. Toute chose qui friserait un règlement de compte après sa réaction sur l’organisation des examens nationaux de licence et de Master, de sources proches du promoteur. Le paradoxe est qu’à en croire le Depes, prof DodjiAmouzouvi, rien n’est encore officiel quant aux universités privées reconnues ou non. « Je voudrais du haut de cette tribune redire une fois encore ce que j’ai déjà dit à tous les promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur: à la date d’aujourd’hui (Vendredi 2 Novembre 2018) il n’y a pas une liste officielle des établissements privés d’Enseignement Supérieur. Qu’ils soient agréés, qu’ils soient autorisés à ouvrir cette année, qu’ils soient suspendus, qu’ils soient fermés ou réservés, cette liste n’est pas encore publiée » a-t-il laissé entendre. Et de poursuivre « les différentes structures qui doivent travailler, ont depuis Mai 2017, commencé ce processus qui est arrivé à son terme. Nous sommes dans une grande première et il s’agit de l’agrément des Établissements Privés de l’Enseignement Supérieur. C’est le deuxième régime de fonctionnement après celui de l’ouverture. Et puisque c’est une première, il faut de la précaution pour s’assurer que tout se fait dans les règles de l’art. Tout est fin prêt, et je puis vous dire que dans les jours ou les heures qui viennent, cette liste sera publiée. Elle est mise à la disposition de l’autorité après le travail aussi bien des comités techniques, que des Commissions techniques du Conseil Consultatif National pour l’ Enseignement Supérieur qui regroupe des membres issus de par moins de six ministères, de la société civile et même des représentants dûment désignés des promoteurs des établissements privés d’enseignement supérieur. Tous ceux-là ont travaillé, validé et paraphé cette liste qui sera publiée dans les prochaines heures». Des clarifications qui laissent perplexes plus d’un et on se demande les raisons des plaintes du promoteur de l’Institut Cerco. Car, dans ses explications, le Depes a également fait savoir qu’à l’issue de la publication de la liste, la possibilité sera donnée aux promoteurs de réclamer. « Il y aura une deuxième délibération. À partir de ce moment, la liste définitive sera publiée au bout d’une semaine après la publication de la liste provisoire. Après, nous démarrons en même temps le processus d’homologation. Un soleil nouveau se lèvera sur le secteur des établissements privés d’enseignement supérieur ». Qui entretient finalement le flou ? Qui s’écarte de la vérité ? Difficile de répondre car on ne saurait comprendre que le promoteur du groupe Cerco se lamente sur la base d’une liste non authentique au point de vouloir faire voyager ses étudiants vers d’autres pays de la sous-région pour y poursuivre leurs études. En tout cas, les jours à venir nous édifierons sur ce feuilleton.

Aziz BADAROU

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