La compagnie de danse ‘’Walô’’ dirigée par la danseuse professionnelle Rachelle Agbossou a donné, Jeudi 22 novembre 2018, un spectacle de danse. La vision qui se cache derrière cette prestation intitulée ‘’Touch my body don’t touch my body’’, est d’afficher le lien étroit qu’il y a entre la danse et le quatrième art qu’est le théâtre.
Une performance qui a retenu l’attention du public. Ils sont un peu plus d’une dizaine de danseurs à prendre d’assaut la scène de la grande salle de spectacle du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Dans un mouvement groupé avec de faux attouchements, les danseurs sont apparus sous la lueur de lumière, exprimant à partir de leur visage du malaise. Ainsi, s’ouvre le bal de la sensibilisation sur des thématiques relatives à la jeunesse. Les mouvements de corps dans une succession de regroupement et d’éparpillement sous une forte pression du rythme hip hop mélangé à du R&B ont servi de prétexte pour décortiquer les thèmes comme : Maladie sexuellement transmissible, Grossesse non désirée, déviance juvénile, pour ne citer que ceux-là. La danse telle qu’exécutée affiche visiblement qu’entre la danse et le théâtre, il n’y a qu’un pas. Tout en pratiquent la danse moderne, les acteurs profitent du même plateau pour dérouler une mise en scène bien orchestrée, surtout quand il s’agit de montrer au public les actes de viol ou de violence faite aux femmes.Et pendant que la danse s’exécute, quelques plages de rap s’y glissent à travers la voix des mêmes acteurs qui passent des messages forts. Le spectacle ‘’Touch my body don’t touch my body’’, qui signifie littéralement en français « touche mon corps, ne touche pas mon corps », est une création pour sensibiliser la jeunesse qui a du mal à s’orienter vers les bons repères.
Teddy GANDIGBE