Mis sur les fonts baptismaux à Parakou le 08 décembre dernier, les responsables du Bloc républicain de l’Ouéme, sous le parrainage de Mathurin De Chacus, ont organisé samedi dernier au stade Charles De Gaulles de Porto-Novo, un meeting de restitution, et de présentation du bébé né ā Parakou.
L’opération concerne les neuf communes de l’Ouémé. Et quinze mille militants étaient attendus sur les lieux.
La coordonnatrice générale de l’événement a pour nom Adidjath Mathys. Le Président du comité d’organisation s’appelle Jacques Migan.
Comme les images ont pu le montrer, les places étaient quasi vides. A moitié vide était devenu un honneur recherché en vain. La montagne a accouché d’une souris.
Les leaders de l’Ouémé positionnés dans le bureau politique du Bloc républicain par Patrice Talon ont démontré et confirmé de quoi ils sont capables. Ils ont donné raison aux commentaires et analyses malencontreuses de l’opinion.
Ces vieux lascars ne peuvent aucunement faire l’affaire.
A Porto-Novo, et dans l’Ouémé, face ā Adrien Houngbédji et le Prd, cette machine, qui est selon les indiscrétions celle du pouvoir pour déstabiliser Adrien Houngbédji est loin de produire un député sur les cinq par exemple, de la dix-neuvième circonscription électorale.
C’est un test grandeur nature pour ces leaders.
A trois mois des élections, si cette équipe ne peut mobiliser quinze mille personnes avec soixante millions, alors, bonjour l’incompétence et la nullité.
Quelques dessous de l’échec
Le comité de supervision piloté par Jacques Migan et qui a mis sur pieds les sous-comités pour l’organisation de ce meeting, au fil des jours, a arraché ā tous les sous- comités le pouvoir d’agir et les tâches ā accomplir.
En complicité avec Adidjath Mathys qui a seule tout accompli au nom du chef de l’Etat.
Ainsi, les personnalités les plus impopulaires se sont chargées de mobiliser les militants avec de gros moyens alors que la jeunesse s’est contentée de la portion congrue.
Résultat, mobilisation nulle.
Au point de vue communication, les amateurs ont brillé par la naïveté, la gloutonnerie et l’inexpérience.
En ce domaine, ce qui s’est passé est indicible.
Patrice Talon a certainement pu constater.
Dine ABDOU