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Comme lors de la présidentielle de 2016 où, jusqu’au jour d’aujourd’hui, on ne peut dire avec précision celui pour qui il a roulé, même si certaines personnes parlent de Sébastien Ajavon, pour qui il a fait campagne pendant une demi-journée, et au dernier jour de campagne, Séfou Fagbohoun renoue avec son clair-sombre. Pour les législatives, il vient de créer l’événement. Une vidéo à l’occasion de son anniversaire, en présence de sa fille et d’une délégation du Bloc Républicain, où profitant d’une question montée de toutes pièces, il répond vaguement à sa fille ceci: « si tu dis ça…..bon».
Quelques jours après, alors que le camp présidentiel savourait déjà un ralliement spectaculaire, les amis de Séfou Fagbohoun, sortent un jeu. Joint au téléphone il leur aurait dit qu’il n’est lié ni de loin ni de près, à un quelconque ralliement à la mouvance présidentielle. Et que surtout, sa position sera connue bientôt. Il n’est pas à gauche. Il n’est pas à droite. Il n’est pas au centre. Il arrive. Il demande à ses fans et militants d’attendre. Pour renforcer le flou, il fait semblant de menacer tous ceux qui s’en prendraient à sa fille. « …Si quelqu’un attaque ma fille, il me verra. Ma fille c’est ma fille. La politique c’est la politique…». Juste pour embrouiller tout le monde.
Avec Yayi, quand il est sorti de prison, après avoir conquis le poste de député plutôt, il s’est servi de François Abiola très proche de Yayi, pour tenter de négocier un rapprochement. Je ne sais plus comment c’est fini, mais tout le monde se souviendra, qu’après, François Abiola, lui a tourné définitivement le dos, en démissionnant du Madep.
Ce qui se trame aujourd’hui entre sa fille et le pouvoir, peut être une manœuvre de l’homme d’Adja-Ouèrè pour essayer quelque chose. Mais son Sébastien avec l’USL lui tient à cœur, en catimini.
Dine ABDOU
