Il est 6h du matin. Le liquide incolore abonde dans le robinet. 7h voire 8h, intact. Il faut attendre que le soleil projette véritablement ses premiers rayons pour que le malaise s’installe. De 12h à 16h, c’est un véritable fiasco que vit, entre autres, la population de Mènontin (Sètovi). Nous sommes à Cotonou. L’eau y est de moins en moins courante. Des coupures à vous donner de l’urticaire. Un ‘’délestage’’ chaque 5 mn et qui se révèle la plupart du temps trop long et fréquent. On coupe, on ramène, on coupe on ramène, avec à l’arrivée, des retours de larmoiements de liquide. Des gouttelettes d’eau. L’eau, visiblement, peine à monter dans les tuyaux. Pourtant, les désagréments sur le quotidien des habitants ne sont des moindres. Déjà que, à la vue, le liquide laisse transparaître des dépôts. Il est manifeste que la santé des consommateurs ne vaut pas un pet de lapin. Et depuis que l’infeste dure, aucun communiqué explicatif de la part des responsables. Rien. C’est à croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il y a pourtant maldonne à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb).
Cyrience KOUGNANDE