Malicki Ligali sur « Président d’un jour » : «Un personnel enseignant bien formé, formera des cadres de qualité»

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Elève en classe de Terminale D1 au Collège d’Enseignement Général de Bio-Guerra, Malicki Ligali est  l’invité de ce jour pour la rubrique «Président d’un jour». Dans la peau du premier magistrat de ce pays, ce dernier a dévoilé ses ambitions, sa vision pour son pays.

Matin Libre : Monsieur le président, comment va votre pays le Bénin ?

Malicki Ligali : Le Bénin va mieux seulement qu’il y a quelques frustrations au sein des populations qui attendent le changement de la situation économique. Il est vrai que les jours à venir, les inquiétudes feront place à une ambiance de joie au niveau de tous les Béninois. Nous y sommes et nous tenons le bon bout, soyez rassurés.

Que pensez-vous du système éducatif béninois ?

Dans le domaine de l’éducation, aujourd’hui, on constate qu’il n’y a plus du tout de mouvements de grève comme autrefois. Les grèves sont conjuguées au passé et le personnel enseignant s’est mis au travail et ne se plaint pas pour le moment. Nous avons hérité d’un pays dans laquelle l’éducation des enfants est bafouée puisque le système éducatif ne répondait en rien aux réalités actuelles de chez nous. Nous avons pris l’engagement d’améliorer les choses dans ce domaine. Nous avons pensé qu’un personnel enseignant bien formé, formera à coup sûr des cadres de bonne qualité. Nous avons pour mission de reformer le système éducatif de telle sorte que cela puisse répondre à nos valeurs africaines.

Une chose est de former des cadres pour ce pays mais l’autre chose est la question de l’emploi, que pensez-vous du chômage galopant qui caractérise le Bénin ? 

Le taux de chômage est évolutif et ne cesse de s’accroître de jour en jour puisque nos universités constituent  des industries  productrices de cadres. Aussi, la mauvaise volonté des autorités politico-administratives des régimes défunts a permis la chose car des dispositions n’ont pas été prises pour prévenir ou pour contenir cet état de chose. Malheureusement, il y a trop de chômeurs de nos jours au Bénin. Mon équipe et moi, nous nous emploierons à éradiquer progressivement le mal. C’est-à-dire faire reculer progressivement le taux de chômage en redynamisant le secteur privé par la création d’un espace sécurisé pour leurs activités. Ainsi la création des entreprises pourra absorber la main d’œuvre disponible. Il faut que le Béninois sache qu’il doit créer lui-même de l’emploi.

La création des entreprises, des industries pour réduire le taux de chômage… mais peut-on dire que la question du délestage est totalement réglée ?

Monsieur le journaliste, je ne suis pas d’accord avec vous car depuis mon avènement à la tête de ce pays, j’ai mis du mien pour que le spectre du délestage soit réduit considérablement et beaucoup de réformes ont été engagées dans ce domaine afin de mettre totalement fin au délestage de mon pays. Le Bénin ne connaîtra plus jamais ces jours sombres.

 

Quelles sont vos ambitions pour le secteur de la santé ? Avec le régime précèdent nous avons assisté à la gratuité de la césarienne et au Régime d’assurance maladie universelle (Ramu). Qu’est-ce qu’on aura de vous ?

Je suis tout à faire d’accord pour la gratuité de la césarienne et du régime d’assurance universelle. Il faut plutôt faire diligence pour que les subventions parviennent au plutôt aux hôpitaux. Il faut aussi revoir à la hausse la rémunération des agents de la santé pour que  ces derniers ne se plaignent plus et ne prennent plus d’argent chez les femmes concernées. Ce sont des mesures importantes. Aujourd’hui, nous avons engagé des reformes dans le domaine. Les centres de santé ne sont plus gérés comme autrefois. Nous avons réussi à mettre fin aux mouvements de grèves perpétrés, le personnel sanitaire est désormais disponible dans les centres publics car nous sommes arrivés à fermer les centres privés qui sous le dos de ceux publics se bombent le torse alors que ce sont les mêmes qui y travaillent qui se retrouvent au niveau des centres de santé publics. Nous irons même jusqu’à l’affermage  les jours à venir de certains  centres hospitaliers afin d’instaurer le climat de la compétitivité et de la promotion de l’excellence. Aujourd’hui en remplacement au RAMU, il y a l’ARCHE qui est légiférée.

Les élections législatives sont dans quelques jours vous aviez engagé des réformes au niveau du système partisan dans notre pays. Etes-vous satisfait de ces réformes ?

Pourquoi ne serai-je pas satisfait ? nous avons eu des ambitions dans ce domaine et le législateur nous a accompagné dans ce sens. Nos objectifs ont été atteints. Les reformes du système partisan sont plus que partant de nos jours. La fusion des partis politiques a eu lieu ce qui permet dorénavant d’éviter l’existence  des clubs électoraux  qui se mettent en place à la veille des élections pour  aller  à la conquête des sièges dans les collectivités locales, au parlement et surtout pour le fauteuil présidentiel.

L’ambition de tout président de la république est de contrôler l’Assemblée nationale en ayant plus de députés aux élections

C’est légitime, Monsieur le journaliste. Comment peut-on vouloir des choses pour son pays et avoir contre soi la majorité des députés, cela ne peut pas prospérer. Le législateur accompagne l’exécutif pour la construction de la Nation. Lorsque le législateur ne parle pas le même langage que l’exécutif, la gestion du pouvoir est difficile.

 

Propos recueillis par Kola PAQUI

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