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Au fur et à mesure que l’on se rapproche du vingt-huit avril, on se rend compte que cette affaire de crise préélectorale est un montage bien ficelé. Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Ce qui se passe, considéré sereinement et avec intelligence, on se rendra compte que c’est artificiel.
Il n’y a qu’à observer la mise en scène du Bloc républicain et de l’Union progressiste. Même s’ils n’ont jamais cessé de répéter qu’ils sont pour des élections inclusives, leur comportement de ces derniers jours laisse pantois.
Pourquoi on n’a pas attendu la fin du processus enclenché par Adrien Houngbedji et le parlement avant de dire publiquement que tout doit prendre fin. Quand je dis on il s’agit des députés du BMP sans le PRD.
Pourquoi Abdoulaye Bio Tchanė entre en campagne subitement dans sa zone en insistant face aux militants du Bloc Républicain que les élections tiennent pour le 28 Avril?
Pourquoi l’Union progressiste s’apprête si ce n’est déjà fait à annoncer à ses militants que le 28 avril les élections tiennent et qu’ils doivent garder jalousement leurs cartes d’électeurs car l’affaire du consensus s’est arrêtée.
Pourquoi tant d’empressement vers la tenue du scrutin à bonne date si vraiment on tenait à une élection inclusive?
Tout se passe comme si les choses étaient préméditées avec des échéances claires et des discours préparés pour la circonstance.
En observant bien, il semble que c’est une pièce de théâtre. Avec des rôles précis que ne maîtrisent même pas assez les acteurs.
L’affaire se clarifie et ressemble à un coup.
C’est dommage.
Et l’opposition naïve s’est piégée et vocifère comme si le bruit était la solution.
Ils n’ont pas vu les choses venir. Ils ont consacré tout le temps aux artifices et futilités.
Voilà l’enjeu.
Espérons que l’opposition trouve le moyen efficace de se faire entendre.
Dine ABDOU
