Longtemps silencieux dans la crise électorale: On comprend mieux  »notre » Médiateur, Gnonlonfoun

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A moins du sursaut patriotique qu’on est en droit d’attendre de tout chef d’Etat soucieux de la préservation des acquis démocratiques, on va tout droit vers des élections législatives exclusives. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle ont abouti les présidents des Institutions de la République, selon une déclaration de Joseph Gnonlonfoun. Ainsi, pour la première fois de l’histoire du renouveau démocratique, on va à une élection sans l’opposition avec seulement deux partis créés et promus par le chef de l’Etat. Comment en est-on arrivé là ? En questionnant l’histoire, on voudra savoir si toutes les parties ont joué en son temps le rôle qui est le leur afin d’éviter au pays un tel recul démocratique. Au nombre des personnalités à interpeller, il y a une qui s’est illustrée dans la fonction de porte-parolat des présidents d’Institution. En effet, c’est à Joseph Houessou Gnonlonfoun, Médiateur de son état, qu’est revenu l’honneur de rendre publique la déclaration constatant le défaut de consensus et qui suggère la poursuite processus électoral pour des élections à bonne date avec la recommandation d’améliorer la qualité des textes actuels pour des consultations ultérieures. Ainsi, comme ses pairs, Joseph Gnonlonfoun constate avec regret l’absence de consensus. Mais qu’a-t-il fait lui pour qu’il y ait consensus ? En sa qualité de médiateur de la République, n’est-ce pas son rôle d’œuvrer pour une solution consensuelle, chercher un terrain d’entente entre l’Etat et les parties en conflit avec ce dernier ?
En tant que Médiateur de la République, c’est en période de crise qu’on devrait le remarquer ou qu’il devrait montrer son utilité dans l’arsenal institutionnel du pays. Malheureusement, Joseph Houessou Gnonlonfoun est resté silencieux, taiseux pendant que l’opposition subissait son chemin de croix et criait sur tous les toits. Il a fallu que les médias interpellent le magistrat d’un certain âge avant qu’il ne se fende d’une déclaration insipide d’exhortation à la paix, le 12 mars dernier seulement. Il n’a pas daigné recevoir ni l’un ni l’autre des camps pour tenter de les écouter. Normalement, le rôle récent confié à Me Adrien Houngbedji devrait être plutôt assumé par Joseph Gnonlonfoun. Mais rien n’y fit. Attendait-il d’être sollicité avant de jouer le rôle que lui a confié la République et pour lequel il est payé par le contribuable ? Depuis le vote des lois querellées jusqu’à l’exclusion de tous les autres partis engagés dans le processus sauf ceux portés par le chef de l’Etat, ‘’notre’’ Médiateur n’a pas senti le besoin de prendre langue avec les parties en conflit afin de prévenir la situation que tout le monde déplore aujourd’hui. Mais curieusement, contre toute attente, ce 1er avril, il se présente au Palais aux côtés du chef de l’Etat qui n’est que le chef d’une des parties en  » conflits ». Au finish, au sortir du tête-à-tête, dans un rôle de porte- parole des sept présidents d’institution, il lit un communiqué constatant le défaut de consensus et appelant à la poursuite du processus. Se faisant, Joseph Gnonlonfoun n’a-t-il pas pris parti publiquement ? Pour beaucoup d’observateurs, Il ne pouvait en être autrement vu qu’il devrait céder depuis 2018 son fauteuil de Médiateur de la République. Mais jusqu’à ce jour, il est maintenu à son poste par le régime de la Rupture contrairement aux textes.

M.M

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