Nouvelle tournure de l’actualité des législatives 2019: Les positions du Prd et de l’Udbn attendues

Pour des élections législatives inclusives le 28 avril 2019, aucun fil d’Ariane gage de consensus, n’a pu être trouvée au parlement. Dans cet élan d’exclusion de plusieurs partis politiques désireux de participer à ces joutes électorales, la plupart dont tous ceux de l’opposition ont déjà estimé qu’il ne peut y avoir d’élections sans eux. Seuls le Parti du renouveau démocratique (Prd) et l’Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn), continuent d’entretenir le flou, quant à de leurs positions actuelles.

Pour les législatives prochaines, rien n’a toujours bougé des consultations entreprises çà et là, pouvant permettre aux partis politiques recalés, de s’y présenter. Ainsi, seuls l’Union progressiste (Up) et le Bloc républicain (Br), deux soutiens directs de Patrice Talon sont les seuls à être toujours en lice, pour ces randonnées électorales. Pendant qu’on y est, tous les partis politiques de l’opposition ayant fait le nécessaire pour pouvoir se présenter à ces élections mais recalés à un niveau donné à savoir les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), l’Union sociale libérale (Usl) et Restaurer l’espoir (Re), ne ménagent aucun effort pour faire savoir leurs positions. Du parlement aux plateaux de radios et télés passant par les réseaux, leurs lignes de conduite et déclarations sont claires et unanimes : nul ne peut envisager une quelconque élection sans eux. Mieux, ils ont été rejoints dans cette vision par le parti Dynamique unitaire pour la démocratie (Dud) du député Valentin Houdé, un des recalés mais autrefois proclamé allié de la mouvance présidentielle. « Notez bien ! Aucune élection ne se fera sans nous. Nous participerons à toutes les élections à venir…. », a déclaré en autres le député Valentin Houdé lundi dernier, lors d’un point de presse pour dès lors, marquer son désaccord et rendre désormais officielle sa position.
Quid alors des cas Prd et Udbn?
Pour le moment, aucune position affichée des états-majors du Parti du renouveau démocratique (Prd) et de l’Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn). Le Prd est dans son ensemble pour la poursuite du processus, c’est-à-dire l’organisation du scrutin sans l’opposition ? Et en cela, le cas de ce parti politique préoccupe plus d’un. Puisque d’aucuns se demandent si Me Adrien Houngbédji président d’institution est le même Adrien Houngbédji président du Prd. A supposer qu’il doit faire preuve de sagesse en tant que deuxième personnalité de l’Etat, rien ne l’oblige à garder le silence sur la position actuelle de son parti politique, face à cet évènement séculaire qui ronge actuellement l’échiquier politique béninois et qui menace entre autres le Prd. Même si le député Sani Yibatou Glèlè et Parfait Ahoyo ont récemment exprimé leur stupéfaction respectivement au Parlement et au cours d’une sortie récente, ce ne sont à coup sûr que des ressentis personnels puisque le parti est toujours officiellement de la mouvance au pouvoir. Quant à l’Udbn de l’honorable Claudine Prudencio, les réactions de son commandement sont aussi attendues. A l’instar du représentant du parti le 6 mars dernier au palais de la Marina qui a touché le cœur du Chef de l’Etat sans doute et après la médiation de Adrien Houngbédji qui a connu les propositions de sortie de crise dudit parti mais sans résultat, plus rien comme réaction. Dans ce contexte où les présidents d’institutions ont appelé à la poursuite du processus, Prd et l’Udbn en tant que partis ayant manifesté le désir de prendre part à ces législatives mais qui visiblement sont en train de voir leur rêve brisé ont désormais le devoir moral d’affirmer haut et fort, s’ils abdiquent ou s’ils s’alignent sur les autres partis de l’opposition. Ne pas le faire et de sitôt, c’est entretenir le flou.

Janvier GBEDO (Stag)