Guy Tronnou au sujet du Championnat d’Afrique dame de pétanque : «C’était de ne pas finir dernier et les filles ont relevé ce défi»

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Revenue de la Tunisie où elle a participé à la première édition du championnat d’Afrique dame de pétanque, avec à la clé, une troisième place décrochant la médaille de bronze, la délégation béninoise a été, de retour au bercail, reçue par le président de la Fédération béninoise de pétanque (Fbp), Aurelien Vinou. A cette occasion, Guy Tronnou, Directeur technique national (Dtn) de la Fbp, dans une interview qu’il nous a accordée, a dressé le bilan de la participation béninoise. Il n’a pas manqué d’évoquer le niveau de la compétition avant de lancer un appel. Lisez-plutôt.

L’équipe dames de pétanque a occupé la 3e place au Championnat d’Afrique de pétanque dame. Est-ce que c’était prévisible une telle prouesse ?
Dans le sport, tout est possible. On ne peut jamais dire que c’est prévisible à l’avance parce que, nous sommes les petits poucets. On vient de démarrer la pétanque au niveau des femmes. Celui qui a pris le risque et qui a cru que les Béninoises qui jouent à la pétanque, on peut leur donner une chance, c’est d’abord le président de la Confédération africaine des sports boules, Idrissou Ibraïma. Il a voulu initier cela personnellement. Pas au budget de la Confédération. C’est d’ailleurs ça qui m’a encouragé. Et après, le travail a suivi. On est là pour ça. On maîtrise déjà ce sport et on peut donner des formations. On peut améliorer et on peut également conseiller. On a pris cette équipe en deux semaines d’entraînement, plus cinq jours de mise au vert. Avec le travail abattu et vu l’équipe mise en place, on savait qu’on ne sera pas dernière. Déjà, c’était un défi et on l’a annoncé. Quand on part à une compétition, il faut avoir des objectifs. Pour nous, c’était de ne pas finir dernier. Les filles ont relevé ce défi. On a battu le Mali, l’Algérie, le Maroc. Mais, il y avait deux dinosaures qui étaient difficiles à abattre. C’était la Tunisie et le Madagascar. Mais aujourd’hui, on n’a pas à rougir…Ces filles-là, ce qu’elles ont prouvé, elles ont encore à travailler et quand le travail sera fait, on parlera encore d’elles et du Bénin.

Quel a été niveau de la compétition ?

Le niveau de cette compétition, il faut dire que nous connaissons déjà le niveau mondial et continental au niveau des filles. Nous nous sommes préparés par rapport à cela sachant qu’il y a des nations qui sont à notre niveau par rapport à la qualité des filles que nous avons. Il fallait qu’on se prépare au moins pour affronter les autres pays même si d’autres étaient plus supérieurs que nous. Mais, on s’est dit qu’il faut lancer le défi et les filles ont cru en elles-mêmes. Ça nous a permis avec beaucoup de motivation, à ce que la réussite soit là. Si on amène une médaille de bronze aujourd’hui, on peut dire que c’est une réussite du président de la Confédération et de la Fédération. Nous, nous sommes des techniciens et on a fait notre boulot. Dieu nous a accompagnés parce que, quand on y va, c’est pour avoir au moins un point positif. C’est pour réussir et on n’a pas échoué. Tant mieux pour nous.

Qu’est-ce qui reste à faire après cette prouesse ?

Il reste beaucoup à faire. Il y a du travail à faire. Puisque la porte est ouverte et beaucoup de dames bousculent la porte pour venir. Cette ouverture qui a été faite pour les dames, c’est une bonne chose. Pour être olympique, le Comité international olympique (Cio) demande à ce que la pétanque amplifie dans toutes les nations les équipes féminines. Le Bénin a déjà démarré et ça ne va pas s’éteindre. Ça va continuer et on aura encore beaucoup de filles. Celles qui ont réussi aujourd’hui vont continuer par travailler. Parce que, les nouvelles qui vont venir, on peut avoir d’autres talents. A partir de ce moment, le jeu va être très dur. On espère qu’on aura également la chance d’avoir beaucoup de filles qui auront de l’adresse pour qu’on puisse travailler, les former et les façonner pour que le Bénin soit toujours en haut au niveau de ce sport.
Que retenir de la compétition ?
Il faut dire que la période de la compétition était du 23 au 28 mars 2019. Il avait 16 pays qui ont été invités. Mais six nations ont été présentes. La septième, c’était la Tunisie qui était le pays organisateur et elle a présenté deux équipes. En ce qui concerne la compétition, il y a eu deux poules. Notamment une poule de trois puis un autre groupe de quatre pays. Le Bénin s’est retrouvé dans la poule à quatre pays. On a battu l’Algérie, le Mali. Après on a joué contre la Tunisie qui nous a battu. On est parti en barrage où on a battu l’Algérie. Ce qui nous a propulsés en demi-finale. A cette étape, on a rencontré la meilleure équipe féminine qui est le Madagascar. Les Malgaches nous ont battus. Après en match de classement, on s’est battu pour avoir la troisième place.

Un appel pour clore cet entretien…

Je peux déjà dire que je suis fier. Nous avons nos institutions telles que la Confédération et la Fédération qui ont beaucoup appuyé. D’ores et déjà, le président de la Fbp a dit qu’il y aura un championnat féminin de pétanque. Je peux donc dire qu’en tant que technicien, nous sommes heureux de pouvoir appuyer cela pour que désormais, qu’il y ait l’engouement à travers également l’équipe féminine. Ceci, afin que le Bénin soit au complet avec les juniors qui viendront après.

Propos recueillis par : A.F.S.

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