Conférence de lancement du projet agroécologique : Pour une alimentation durable au service de la société

L’amphi Etisalat de l’Université d’Abomey Calavi a servi de cadre, jeudi 18 avril 2019, à la Conférence de lancement de l’amplification de la transition agroécologique pour des systèmes de productions céréalières maraîchères profitables et durables dans les territoires de l’Atacora au Bénin et Jouet au Burkina Faso. C’était en présence de plusieurs personnalités du monde universitaire du Bénin, du Burkina Faso, des partenaires techniques et ceux du ministère de l’enseignement supérieur. Depuis plusieurs années, les mauvaises pratiques agricoles appliquées ainsi que les conséquences sont nettement observées sur les rendements des productions agricoles des pays en voie de développement comme le Bénin et le Burkina-Faso. C’est donc pour sauvegarder et garantir une meilleure production qu’il a été instauré par des têtes pensantes des Universités d’Abomey-Calavi du Bénin, de Jouet au Burkina-Faso et celle de Catholique de Louvain en Belgique en collaboration avec les partenaires tels que la Fao, l’ambassade de la Belgique près le Bénin, l’amplification de la transition agroécologique pour des systèmes de productions céréalières maraîchères profitables et durables dans les territoires de l’Atacora au Bénin et Jouet au Burkina Faso. Pour Philippe Laleye, doyen de la Faculté des sciences agronomiques (Fsa), l’agriculture occupe près de 2/3 des territoires nationaux. A l’en croire, le projet agroécologique entend donc décliner à l’échelle de chaise exploitation au niveau national mais aussi, entend exprimer les manques du progrès dans chaque système de production. Pour le doyen de la Fsa, le projet vise pour objectif, d’entraîner l’agriculture vers le monde moderne, de repenser le système de production afin de répondre à la demande légitime de la société. A cet effet, il urge selon Félicien Avlessi, vice-recteur de l’Uac, de trouver les solutions adéquates et durables pour assurer une meilleure production alimentaire et nutritionnelle afin de fournir aux producteurs un revenu meilleur et la couverture de leurs besoins vitaux. Dans son message, Anne Floquet, au nom de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs) a remercié toutes les institutions impliquées dans le projet à travers leurs avis techniques, matériels et financiers. A l’en croire, le projet est un grand défi pour la communauté scientifique. Elle a aussi salué le choix porté sur les deux territoires.  » Nous attendons de vous une contribution au renforcement des capacités des parties prenantes à soutenir et à mesurer la transition agroécologique sur les deux territoires « , a conclu Anne Floquet.

Abdul Fatai Sanni