Promouvoir les droits de l’enfant. C’est l’objectif de l’atelier régional sur l’appropriation des manuels de procédures et outils de plaidoyer organisé par le Réseau ouest africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF) en partenariat avec l’Ong Plan International de l’Afrique central et de l’ouest, ce lundi 17 juin 2019. Cet événement s’inscrit dans le cadre du lancement de la campagne digital ‘’Girls get equal’’ qui signifie en français, l’égalité aux filles.
Pour mettre fin à la marginalisation et lutter pour l’épanouissement et l’émancipation de la gent féminine, le Réseau ouest africain des jeunes femmes leaders (Roajelf) monte une fois encore au créneau pour expliquer le but de leur campagne.
Selon la présidente régionale du ROAJELF-Bénin, Marielle Dégboé «Girls get equal» a pour principales missions de «dérouler des thématiques mensuelles et des messages hebdomadaires suivis de visuels afin de retenir l’attention des uns et des autres sur la situation des filles de façon particulière mais en général cela va s’intéresser aux enfants».
Selon la présidente régionale du Roajelf-Bénin, Marielle Dégboé, cette campagne digitale en ligne qui se fera pendant 6 mois aura pour mission de dérouler des thématiques mensuelles et des messages hebdomadaires suivis de visuels afin de retenir l’attention des uns et des autres sur la situation des enfants.
Pour elle, la mise en place d’un tel outil va permettre de mettre l’accent sur le travail des enfants, la gestion des menstrues en milieu scolaire, le mariage forcé et précoce, l’éducation entre autres maux qui anéantissent l’évolution des filles.
Quant au représentant résident de Plan International Karl-Frédérick, cette campagne vise à mieux lutter pour la promotion des droits des enfants. «Cette campagne est d’une classe mondiale qui permettra l’égalité, le partage du pouvoir et la représentation des filles dans les instances de prise de décisions», a-t-il laissé entendre.
Pour lui, le but de la mise en place de cet outil est de finir définitivement avec la marginalisation des filles. «Les filles doivent avoir un mot à dire dans les instances de prise de décision et prouver qu’elles aussi peuvent changer les choses», a dit Karl-Frédérick. Il faut rappeler que cette campagne durera 06 mois à compter de ce mois de juin.
Kamilou Amidou (Stag)