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Les Ecureuils du Bénin vont jouer leur ultime match de poules à la 32e Coupe d’Afrique des nations (Can) Egypte 2019. Ce sera ce mardi 2 juillet 2019 au Stadium d’Ismaïlia. Une rencontre à l’allure de finale pour les Ecureuils du Bénin condamnés à aller impérativement chercher les trois points face aux Lions indomptables du Cameroun.
Deuxième de la poule F au même titre que les Blacks Stars du Ghana avec deux points, les Ecureuils du Bénin jouent une finale face au Cameroun pour espérer leur première qualification au second tour d’une phase finale de la Can. Auteurs de deux nuls à deux visages face respectivement au Ghana (2-2) puis à la Guinée Bissau (0-0), les Ecureuils du Bénin ont leur destin dans leurs jambes et devront jouer comme des guerriers pour s’imposer face au Cameroun qui, quant à lui, a besoin d’un nul pour assurer définitivement sa qualification. Face à cette équation, les joueurs béninois croient fermement à la qualification. «Il va falloir qu’on batte cette équipe du Cameroun. On sait que ça ne serait pas facile mais aujourd’hui, on n’a pas d’autre choix que d’y croire et de penser à ça. Ça va être la guerre. Parce que, ce que nous, on est venu chercher, ça passera peut être par ce match contre le Cameroun», a lancé le capitaine Stéphane Sessegnon (transparent face aux Djurtus). Pour Olivier Verdon, c’est une finale qui va se jouer entre béninois et Camerounais. «On n’a pas peur de cette équipe. On les respecte. Parce qu’on sait que c’est une très bonne équipe. C’est l’équipe championne d’Afrique en titre. On va aborder le match sereinement», dira-t-il. «On va leur montrer qu’on n’est pas venu ici pour rien», a avancé Michael Poté, auteur de deux buts dans cette Can avant d’ajouter : «Beaucoup de personnes pensent que c’est fini pour nous. Et moi, je vous dis, il faut attendre mardi et vous allez voir». C’est dire que les joueurs sont conscients de l’enjeu et sont appelés à élever le niveau pour créer l’espoir. Un espoir qui leur permettra de goûter pour la première au second tour de la Can, gage de rentrer davantage dans l’histoire du football béninois et africain.
Abdul Fataï SANNI, depuis Ismaïlia en Egypte pour Matin Libre
