À la découverte d’une autre icône du Zinli royal d’Abomey : Tohossi Akogbèkan parle de son itinéraire

2 255

Get real time updates directly on you device, subscribe now.

Très prisé dans le plateau d’Abomey pour ses morceaux philosophiques qu’il distille, le rossignol du Zinli ‘’Aya’’, Tohossi Akogbèkan se dévoile. Avec lui, c’est une carrière musicale moins reluisante mais cousue d’une expérience atypique. Découvrez-le.  

 

Le 05 février 1987 le rossignol a entamé le début de la conquête de son public qui deviendra plus tard très amoureux de son art. Il faudra attendre l’année 1998 pour avoir un condensé des chansons de l’artiste sur une cassette. A l’époque, confie-t-il, les mécènes ne foisonnaient pas encore. Ce qui fait que la production constituait la croix et la bannière. Mais cela n’a pas empêché le digne fils de Zogbodomey, Tohossi Akogbèkan de manager ses efforts pour exposer son talent malgré son handicap visuel. « J’ai vraiment souffert dans ce chemin professionnel. Vous me voyez n’est-ce pas ? Depuis ma naissance je n’ai jamais vu le soleil. Je suis né handicapé visuel. Donc si je suis à ce stade aujourd’hui, ce n’est pas sans le concours de celui qui joue dans ma troupe le tam-tam principal, le Kpézin. Il est tout pour moi et c’est le moment de lui dire merci. Maintenant si je dois parler de ma production, là, c’est encore plus compliqué, faute de moyen financier. C’est vrai que j’ai réussi malgré tout a sorti en son temps les cassettes, mais je vous avoue que c’était véritablement un parcours de titan » souligne le chanteur avant de faire savoir qu’il est encore bien inspiré et que s’il rencontre encore sur son chemin de bonnes volontés, il est à même de sortir de ses tripes plusieurs chansons pour produire son album audiovisuel malgré le poids de l’âge qui avoisine déjà la quatre vingtaine. L’homme ne vit que de son art en dehors de la vannerie qu’il a apprise à faire depuis sa tendre enfance qui n’a pas été aisée selon ses confidences. Tohossi Akogbèkan à l’instar de Emile Aligbè, Houlovo Hoonon, Djèmè Pierre et autres, fait du Zinli ‘’Aya’’. Il s’agit bien du Zinli royal fait à l’ancienne, sans enjoliveur et autre forme de tournure des percussions qui a donné le Zinli rénové qu’on écoute aujourd’hui avec le roi Alèkpéhanhou. Le Zinli ‘’Aya’’ selon son explication à une tonalité bien différente et le tambour principal connu sous le nom de ‘’Kpézin’’ n’a pas la même résonnance que celui joué dans le zinli rénové. C’est une résonnance plus légère et plus linéaire avec des souffles basiques qui permet à son danseur de libérer des pas de danse majestueusement plus cadencés. A côté de ce Zinli ‘’Aya’’, Tohossi Akogbèkan fait aussi du Tchingounmè, du Toba Hanyé et surtout du ‘’Agbotchébou’’, les chansons de Ninsouhoué, morceaux essentiellement dédiés à la divinité de la terre, le Sakpata.

 

 TG            

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise les cookies pour améliorer votre expérience. Êtes-vous d'accord ? Vous pourrez le désactiver à tout moment. Accepter Lire la suite

where to buy viagra buy generic 100mg viagra online
buy amoxicillin online can you buy amoxicillin over the counter
buy ivermectin online buy ivermectin for humans
viagra before and after photos how long does viagra last
buy viagra online where can i buy viagra