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Le parti de Candide Azannaï avait refusé de se rendre à la rencontre avec le chef de l’Etat. « On ne discute pas avec un dictateur », avait lancé le président de Restaurer l’espoir. Cette position a fait naître un froid dans les relations avec ses autres partenaires au sein de la Résistance surtout après les nouvelles exigences du ministre de l’Intérieur. C’est à croire que Candide Azannaï savait que tout ceci n’allait aboutir à rien. Dans le cas échéant, serait-il au courant d’un plan ourdi pour continuer à tourner les autres partis en rond ? Du côté des Fcbe comme de l’Usl, on commence par s’interroger. Dans un communiqué, le parti Fcbe a annoncé qu’il entrevoit faire des concertations avec d’autres forces politiques de l’Opposition sans citer nommément Restaurer l’espoir. Interrogé sur l’absence de Re à la rencontre avec Patrice Talon, Doncklam Abalo, le chargé à la communication de l’Usl a juste déclaré que la vie est un choix. Vraisemblablement, ce n’est pas encore la sérénité totale dans les relations entre Re et les autres composantes de la Résistance qui commencent à se demander s’il n’y a pas un cheval de Troie parmi eux. Sinon comment comprendre qu’ils ont le même problème d’existence légale et que sur la démarche visant à sortir de cette impasse, les voix sont discordantes.
M.M
