Promotion de la danse contemporaine : ‘’Multi-corps’’ fait peau neuve et donne le top du festival connexion

Par le truchement d’un point de presse donné mercredi 28 août 2019 dans les locaux de l’espace ‘’Multi-corps’’, Marcel Gbeffa, les responsables du centre de danse contemporaine, conjointement avec Richemir Totah et autres acteurs, ont voulu lever un coin de voile sur le démarrage du festival connexion. Ils en ont profité pour faire découvrir le centre qui refait peau neuve avec à la clé la construction d’un deuxième siège à Calavi.

Le festival ‘’Connexion’’  lève ses rideaux du 05 au 08 septembre 2019. Il s’agit, selon ses organisateurs, d’une manifestation qui va rallier sur la scène de la danse, les professionnels d’ici et d’ailleurs.  Le Burkina Faso, la Côte-d’Ivoire, le Mali, le Ghana, le Togo et nombre de pays de la sous-région sont attendus. C’est une initiative qui fera rêver la jeunesse sur les danses classiques et ses autres formes contemporaines. En prélude à cette expédition, les danseurs venus d’horizon divers ont fouetté leur passion pendant les répétitions et ont donné une performance d’environ une quinzaine de minutes sur l’esplanade de la place des martyrs. Mais avant, les hommes des médias étaient amenés à constater les travaux de réfection qui renouvellent tout dans les murs de l’espace multi-corps. Toiture renouvelée, peinture refaite, bref le centre ‘’Multi-corps’’ a retrouvé sa brillance d’antan grâce au soutien du Fonds des arts et de la culture et de  l’Union Européenne  à travers son guichet ‘’Repasoc’’. A en croire Adrien Guillot, Richemir Totah et Marcel Gbeffa responsable de la compagnie ‘’Multi-corps’’, le centre est en train de se décupler. Ainsi, un nouveau siège est en train de se construire dans la commune d’Abomey-Calavi. Et une fois la construction finie, environs cinq cent enfants seront accueillis sur ses installations pour bénéficier d’une formation de qualité en danse contemporaine. Le centre ‘’Multi-corps’’ pour le moins qu’on puisse retenir s’inscrit dans la dynamique de booster la danse contemporaine au Bénin.

Teddy GANDIGBE