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Le 10 octobre prochain, 8 partis politiques, représentés chacun par 12 militants et responsables à travers tous les départements du Bénin, sont attendus au Palais de la République dans le cadre du dialogue national annoncé depuis environ 5 mois par le Président de la République.
Au nombre des absents, on note une grande absence. L’Usl (Union sociale libérale) de Sébastien Ajavon. Évidemment les partis conviés pour le dialogue sont ceux qui détiennent régulièrement leur récépissé. Là-dessus point de largesse. Ainsi, on est en droit de penser que le parti de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon est en voie de disparition.
Si cela se concrétisait, on est à même de dire sans gêne que le dialogue est franc et objectif?
Ou alors, on doit rappeler que Sébastien Ajavon est venu troisième à l’issue du premier tour de la présidentielle de 2016. Il était au coude à coude avec le candidat Patrice Talon. Si nous reconnaissons que notre pays traverse une crise, que nous sommes arrivés à nous convaincre qu’il faut un dialogue national, est-ce que nous pouvons affirmer fièrement que le dialogue sans ASG (Ajavon Sébastien Germain) nous avance?
Est-ce qu’il n’est pas, à tout le moins, le porte-flambeau d’une partie du pays?
Le dialogue, s’il ne peut pas réunir tout le monde, peut-il se tenir dignement sans Ajavon?
Mais non!
Il faut absolument faire quelque chose pour panser les plaies et les cicatriser progressivement. Un dialogue qui porte les germes de ce que les mauvaises langues appellent déjà dialogue d’exclusion honore-t-il le pays?
Cette initiative est noble et peut ramener la confiance et la paix si les choses sont projetées sans trop de calculs.
Il appartient aussi au Président ou Président d’honneur de l’Usl, on n’en sait plus rien avec précision ces temps-ci, de faire profil bas, de remplir les conditions et faire comme les Fcbe, même si ce n’est pas sans reproches.
Mais, c’est déjà ça.
Dine ABDOU
