Gouvernance électorale sous Talon : Le Fan club Yayi dénonce ‘’l’autoritarisme’’ dans les reformes

Le Fan club Yayi Boni (Fcyb), n’est pas en phase avec la gouvernance électorale du Bénin, caractérisée depuis trois ans, par maintes reformes, menées par Patrice Talon et son état-major politique. A travers une déclaration faite à Abomey-Calavi, mardi, 22 octobre 2019, ces inconditionnels soutiens de Boni Yayi, conseillent au nom de la quiétude sociale, au Chef de l’Etat actuel, de conserver l’héritage laissé en ce sens, par son prédécesseur.

Le Fcyb dénonce la manière dont Patrice Talon métamorphose le gotha politique béninois, par l’entremise de certaines lois électorales, depuis trois ans. Pour ces jeunes de l’Opposition béninoise et membres de la ‘’Résistance’’, le jeu électoral depuis la Conférence nationale jusqu’à la fin des deux mandats de Boni Yayi, a toujours caractérisé la vitalité de la démocratie béninoise car selon eux, il était ouvert à tous. « Mais chers compatriotes, cela est aujourd’hui de l’histoire ancienne. C’est devenu un souvenir lointain après trois (3) années de gouvernance politique et électorale, qui s’apparentent à un hold-up démocratique. Depuis que le pouvoir de la rupture a pris les rênes de ce pays, des lois électorales sont inventées sans schéma de référence, sous prétexte d’une fausse lutte contre la corruption. Il faut surtout rappeler, qu’aucun pays dit de grande démocratie n’expérimente ces lois d’exclusions et de sélectivité. Il s’agit tout simplement d’une réinvention de la démocratie qui pour le peuple pas du tout dupe, n’est qu’une dictature déguisée », lit-on à travers cette déclaration, parvenue à notre rédaction. A les comprendre, du quitus fiscal, passant par la charte des partis politiques au certificat de conformité, le mal a été pensé et repensé pour faire selon eux, à la Hitler du « veni vidi vici : Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu ». « Mais le Président Talon sait mieux que tous, qu’on n’a pas l’onction des grandes puissances et des institutions de Breton Wood, quand on a un pays en crise et au bord de l’implosion. Surtout quand on s’en prend à un Yayi Boni, à ses proches et à son parti politique dont la scission est un signe avant-coureur de l’échec du régime de la Rupture à toute compétition électorale ouverte à toutes les chapelles politiques », continue de véhiculer la déclaration. C’est pourquoi pour pallier toute velléité relative à des situations crisogènes pour les prochaines joutes électorales à cause de ces lois, le Fcyb souhaite : la libération immédiate des prisonniers politiques, la reconnaissance de tous les partis politiques qui manifestent leurs intentions de participer au jeu électoral, la reprise des législatives et l’abandon des charges contre les exilés politiques. Pour le Fan club, la mise en œuvre de ces dispositions, constitue le seul gage que pourrait donner le régime de la rupture pour montrer toujours à l’en croire, qu’il peut encore faire renaitre la confiance du peuple souverain et la bénéficier en retour. Ces jeunes amis de l’ancien président de la république, profitent de l’occasion pour réaffirmer leur soutien à la ‘’Résistance’’ et demander au pouvoir, d’arrêter la destruction du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), qui selon leur note, est le seul au Bénin, à avoir une notoriété nationale sans contestation.

Janvier GBEDO (Coll.)