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La Rupture si elle n’est pas asphyxiée, elle est étouffée et dépassée par les événements.
Avalanche inattendue de scandales. Fermerture rigide, intolérante et endurcie des frontières par le grand voisin de l’Est, le Nigéria. Pénurie et cherté du carburant. Cherté de la vie.
Provocation tous azimuts de l’ancien Président du Nigéria Olusegun Obasanjo.
Provocation et faux bond de Boni Yayi au palais de la République
Blocage de l’octroi des micro-crédits depuis des lustres.
Arrêt ou piétinement de l’asphaltage dans certaines villes faute de consistance financière des entreprises.
Affaire rocambolesque de cocaïne.
Enseignants fâchés.
Sondages catastrophiques.
Les deux partis jumeaux de la mouvance présidentielle en disgrâce.
Le Bloc Républicain déstabilise l’Union Progressiste.
Les partis satellites de la mouvance présidentielle tels l’UDBN et Moelle- Bénin poussent les ergots comme pour dire nous sommes libres….nous sommes indépendants.
A Paris la résistance s’organise et se donne plus de visibilité.
Les partisans de la Rupture grognent à l’intérieur et se taisent, guettant la première occasion
Des députés remontés contre Bio Tchané boycottent la rentrée politique du Bloc Républicain.
Les frustrations s’accumulent à l’intérieur de la mouvance.
Elles s’accumulent au sein du peuple.
Ceux qui ont en charge la direction du pays ne s’en aperçoivent pas ou s’en aperçoivent mal.
Dine ABDOU
