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Normalement avec la configuration du paysage politique béninois, et surtout le nouveau code électoral, cela relèvera du miracle de s’en sortir avec dix pour cent des suffrages exprimés sur toute l’étendue du territoire national. C’est presque de la mer à boire….
Avec sa santé politique actuelle, le parti arc-en-ciel ne s’en sortira pas lors des joutes électorales de mai 2020 (municipales, communales et locales).
Mais il faut faire attention!
Si Adrien Houngbédji décide avec son charisme, de prendre son bâton de pèlerin pour aller négocier avec les hommes politiques anéantis par le nouveau code électoral, ça fera mouche.
Demander à Houdé Valentin et à ses amis de rejoindre officiellement le Prd et prendre sa part de responsabilité dans la structure dirigeante.
Parler avec Candide Azannaï et voir avec lui la part de sacrifices à consentir pour leurs intérêts commun.
Faire de même avec tous les militants et cadres anti-rupture, sans écarter la possibilité de créer un autre grand parti.
Mais est ce que le temps et la procédure ne vont pas leur jouer de tours?
Le Prd lui est déjà constitué légalement et ne souffre d’aucune menace saine. L’option Prd est la plus sûre.
Si les clauses sont définies, et que les intérêts divergents commencent à converger, que nul ne soit surpris de l’envergure que prendront les discussions autour d’un tel projet.
Pour quelle raison un certain Boni Yayi ou Nicéphore Soglo dont les partis sont à l’Etat comateux pourrait bouder un tel projet?
C’est l’une des rarissimes portes de sortie pour les grands opposants qui veulent aller de l’avant.
Le soin à prendre sera désormais pour eux de ranger complètement leur égo et de savoir rester lucide et clairvoyant.
Dine ABDOU
