Alexis klégou sur Tennis open de Cotonou, 6e édition : «Je veux…surtout prendre du plaisir»

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Tennis open de Cotonou sera à sa 6e édition à partir de ce lundi 9 décembre 2019. Dans ce cadre, nous avons rencontré vendredi dernier, le Béninois Alexis Klégou. Au cours de cet entretien qu’il nous a accordé, il a été question de son état de forme actuel, son bilan de la saison et de son objectif pour le compte de ce tournoi. Lisez-plutôt !!!

 

Quel est l’état de forme actuel de Alexis Klégou ?

L’état de forme actuel de Alexis est là. Je pense que, j’essaie de faire le maximum pour me préparer le mieux pour le tournoi. J’ai beaucoup moins de temps qu’auparavant pour me préparer. J’espère pouvoir donner le meilleur et être dans une forme qui me permettra de compétir  à un niveau qu’on a pu voir auparavant.

Quel bilan peut-on faire de votre saison ?

Ma saison est mitigée. J’ai arrêté de jouer au tennis professionnel cette année. Donc, l’objectif tennistique n’est plus devant moi. Il est derrière moi. Je suis coach maintenant. J’entraîne énormément. J’essaie de passer beaucoup plus de temps en Afrique Sud Saharienne et en Afrique du Nord pour aider le continent. C’est mon objectif. Mais mes objectifs personnels en termes de jeu, je veux toujours donner le meilleur de moi-même. Quand je participe à une compétition, c’est pour essayer de toujours donner le meilleur et de pouvoir la remporter. Mais, la performance et les matches ne sont pas forcément autant présents qu’auparavant. Donc, le but est de faire le maximum, de donner le maximum et de voir où le reste de moi-même m’amèneront.

Comment combine-t-on les deux ? Entraîner et être en même temps en compétition ?

C’est une question d’objectif. Je continue d’avoir un niveau relativement correct pour pouvoir encore figurer dans les tournois. Donc, je figure, je suis là et je fais honneur aux invitations. C’est un devoir et c’est normal. Mais mes objectifs sont plus du côté du coaching pour aider la région, mon pays et les pays environnants à progresser sur le plan du tennis.

Peut-on dire que Alexis est moins attiré par les courts ?

Bon, il est moins attiré par les courts. C’est normal. L’âge passe également. Le sport de haut niveau n’est pas facile. On ne se lève pas le matin pour pouvoir jouer à ce niveau-là. Donc, quand on fait moins les efforts, c’est parce qu’on a d’autres choses à faire également. Ça se ressent forcément. Je suis motivé, j’adore toujours le jeu. J’adore aussi autant le sport et la compétition. Mais, quand on s’y prépare moins, on est forcément moins performant. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas réitérer ce que je faisais auparavant. Seul Dieu sait ça et je me prépare en conséquent.

Le contact avec les jeunes pour la relève. Comment ça se passe ?

Ça se passe toujours bien. Le contact est sur toute l’année. Le contact n’est pas, quand je rentre au pays. Le contact est créé toute l’année et depuis des années. On a des compétitions internationales où on évolue ensemble. J’essaie de faire le maximum. Ils sont réceptifs et ils progressent beaucoup. Nous avons une génération, potentiellement très forte. Dans la sous-région, c’est l’une des générations plus fortes parmi tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale. Le Bénin est devenu un pays pour lequel le tennis est une force en Afrique subsaharienne. Et ces jeunes sont la relève du Bénin mais également la relève africaine.

Il y a des jeunes qui émergent actuellement, Monnou et Sewanou. Si vous avez des conseils à leur prodiguer, que diriez-vous ?

Ils savent déjà. On parle assez suffisamment. Ils savent déjà ce qu’ils doivent essayer de faire. Le plus important est la rigueur et la discipline. Vraiment, s’entraîner difficilement, s’entraîner dur et avoir le courage surtout de faire des changements. Avoir le courage de s’aventurier et avoir le courage de faire des changements qui permettent d’évoluer, que ça soit technique ou tactique, que ce soit sur la personnalité. Le tennis est un sport individuel et nous évoluons seul. C’est très important de pouvoir se développer en tant que personne pour pouvoir être meilleure par la suite sur le terrain. Donc, c’est ce que j’essaie de leur montrer. Et ça se débrouille bien. Il y également Delmas N’Tcha qu’il ne faut pas oublier. Il est maintenant parti à l’Université aux Etats-Unis et représente aussi une relève du Bénin. Il aime son pays. Ces trois jeunes, si le travail est bien et si eux-mêmes y croient et se donnent beaucoup, ils permettront au Bénin d’aller encore plus loin.

Nous allons revenir sur l’open de Cotonou. Vous avez été trois fois vainqueur de cette compétition. Quelle est votre ambition pour cette édition ?  

L’ambition de cette année est de donner le meilleur. Je ne peux pas, avec mon niveau de préparation, penser à court sûr, remporter ce tournoi. Mais cela me permet d’être compétitif. Je veux d’abord donner le meilleur et surtout prendre du plaisir. Quand on ne joue pas beaucoup, on essaie de prendre ce plaisir. J’ai beaucoup travaillé pour être au niveau auquel je suis. Maintenant, il faut penser, pas seulement au travail et aux heures où je me lève tôt, je m’entraîne tôt mais surtout au plaisir que je peux prendre sur le terrain.

Plusieurs noms sont attendus à cette compétition. Alexis a-t-il peur d’un adversaire ?

Non ! Il y a le Tunisien Moel Eshaguin qui est un ami à moi. On a joué des fois. Je l’ai battu une fois et il m’a battu deux fois. C’est un bon joueur de tennis mais surtout un homme bon. Il y a aussi Thomas Setondji, le Franco-togolais qui est également un bon joueur. Il y a également d’autres joueurs de la sous-région qui jouent bien. Je pense à quelques Nigérians. Le niveau est là et tous les joueurs sont à craindre. Vous savez, si vous prenez les choses à la légère, c’est en ce moment qu’on vous passe devant. Donc, tous les joueurs sont à craindre car le niveau du tennis africain est en hausse.

Un dernier mot pour clore cet entretien…

Je remercie tout le monde, la Fédération béninoise de tennis et son président Jean Claude Talon et l’Ong Play my Game. Un tournoi comme cela n’est pas facile à organiser. Ça demande beaucoup de moyens notamment les sponsors et beaucoup de bénévoles qui participent.   Donc, il faut remercier tous ces gens-là en espérant que leur courage fera que ce tournoi perdurera et continuera sur le long terme.

Propos recueillis par : Abdul Fataï SANNI

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