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La mairie de Cotonou fait baver plus d’un. La liste des prétendants s’allonge sans cesse. Des plus incapables aux plus médiocres. Tout le monde veut diriger Cotonou. Cotonou est « juteuse » et donne à s’arroger plus de visibilté politique.
Nul ne se soucie de son développement et des voies et moyens pour la sortir de sa léthargie pour accompagner ce que fait le pouvoir central comme effort.
Jacques Ayadji, Luc Atrokpo, ou même l’actuel locataire Isidore Gnonlonfoun courent dans tous les sens. La presse et les réseaux s’en mêlent. Chaque camp s’attaque par medias interposés dans un pays où tout le monde est journaliste communicateur, et conseiller. Les états major et les laboatoires d’intoxication redoublent d’efforts pour bien polir leurs jockers. Des jockers qui n’ont pas le souci d’élaborer tout au moins un programme de société sur la base de laquelle on peut les juger.
Selon les stupides, pour diriger Cotonou il faut juste savoir distribuer l’argent et jouer au bon samaritahin.
Il faut occuper un poste, devenir riche, sans être héritier, ni entrepreneur et sauter sur Cotonou.
N’ont t-ils pas raison?
Dans un pays où on prône la Rupture et Fred Houenou est conseiller à la stratégie au ministère de la communication penser autrement est un luxe insolent.
Dans un pays où on marche sur le front……
Dine ABDOU
