Police républicaine: La Garde de Houndégnon s’adresse à Talon

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De sources bien introduites, les fonctionnaires de Police assurant la sécurité de l’Inspecteur Général de Police, Sessi Louis Philippe Houndègnon, ont écrit par voie hiérarchique au Chef de l’Etat, Chef suprême des armées. Le courrier de ces policiers qui seraient recherchés parce qu’ils n’ont pas daigné se plier à leur mutation, serait sur la table du ministre depuis le début de la semaine.

Selon les informations qui nous sont parvenues, ces fonctionnaires de Police, au nombre de six, ont soutenu la légalité du grade d’Inspecteur Général de Police accordé en 2015 à Sessi Louis Philippe Houndègnon dont ils assurent, depuis lors, la sécurité. Ils se seraient basés sur des éléments de droit développés par l’Officier général de Police, lui-même, et relayé dans notre parution  du lundi 20 janvier dernier. Si pour eux, à l’heure actuelle aucun décret dans l’ordonnancement juridique de l’Etat béninois ne permet à personne de désigner et de traiter M. Houndègnon comme Contrôleur général de Police, c’est qu’il continue de bénéficier des avantages liés à son grade de Général ; c(est-à-dire que sur sa demande il a droit à un chauffeur, à un garde du corps, à des agents pour assurer sa sécurité. D’où ces agents commis à la sécurité de l’ancien Directeur général de la police nationale, estiment que l’ordre de leur mutation pris par l’actuel Directeur général de la Police républicaine, Soumaila Yaya est illégal. Ils se disent d’ailleurs partagés entre deux feux : celui de l’illégalité pour ce qui est de leur mutation, et celui de la légalité du titre du Général qui soupçonne un coup contre sa personne dans ce rappel des éléments assurant sa sécurité, mettant d’ailleurs ces derniers face à leurs responsabilités.  Face à tout ceci, les fonctionnaires concernés disent opter pour la légalité et s’étonnent qu’il soit lancé contre eux un avis de recherche. Pire, qu’on dise les rechercher au profit des Forces armées du Bénin alors qu’ils sont de la Police républicaine. Face à tout ce scénario, ils se sont plaints au président Talon de subir «  des harcèlements, des atteintes à l’honneur, des atteintes à la réputation professionnelle, à la douleur morale ». Comment faire rechercher des fonctionnaires en position administrative régulière?, interrogent ces policiers avant de réclamer chacun, pour réparation de douleur depuis 2006 à ce jour, la somme de 500 millions FCFa et 500.000 FCfa par fonctionnaire concerné par jour de résistance à leur demande. Leur problème pour l’heure est que le chef de l’Etat fasse cesser toutes formes de harcèlement, de tracasserie, d’atteinte à la réputation professionnelle, d’atteinte à la dignité humaine, de menaces et bien d’autres humiliations dont ils sont victimes.

Chose curieuse qui préoccupe la Rédaction de Matin Libre, comment des personnes qu’on dit pourtant recherchées peuvent aller encore déposer de courrier dans l’administration publique, plus est au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ? Sont-elles vraiment en fuite ?

 

Worou BORO

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