Au sujet du film espagnol ‘’Adu’’ réalisé au Bénin: « Je lui ai dit qu’au Bénin il y a « Tout »… »

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Disait la cinéaste béninoise Bella Agossou au réalisateur Edmon qui projetait faire son affaire cinématographique en Uganda ou au Cameroun. Et tout est parti de là en 2016 pour qu’un grand rêve devienne réalité aujourd’hui ; le film ‘’Adu’’. Bella raconte comment tout s’est passé.

Matin Libre : D’où est partie la genèse du film Adu ?

Bella Agossou : L’idée du film de « Adú » est née d’une expérience personnelle du directeur.  Et l’idée de tourner au Bénin a germé en Uganda quand j’ai invité le producteur Edmon à tourner au Bénin. C’était en 2016. Je lui ai dit qu’au Bénin il y a « Tout ». Je lui ai dit que le pays est très beau et qu’il serait hébété de voir nos décors spectaculaires. Et je le lui ai réitéré cela plusieurs fois pendant des mois. Parallèlement, le réalisateur du film que je connaissais aussi, je lui ai toujours parlé de chez nous et du fait qu’il fallait qu’il y vienne un jour.

Comment le choix s’est-il opéré sur le Bénin pour le tournage ?

En Août 2018, Edmon Roch m’a appelée pour me dire que comme j’avais tellement insisté, ils avaient un film à tourner et qu’il voulait voir si c’était possible de découvrir le Bénin pour voir si c’était possible d’y tourner un film tel que je l’avais dit. Ils avaient plusieurs options mais voulaient aussi voir le Bénin tel que je le leur avais présenté. Je suis automatiquement allée voir l’ancien Ministre en charge de la Culture Monsieur Oswald Homeky pour lui expliquer qu’il y avait des producteurs espagnols qui venaient au Bénin parce que je leur avais dit qu’on a « Tout » chez nous. Le Ministre m’a dit que rien donc ne pouvait manquer à l’équation et que les espagnols devaient être satisfaits.

Donc Edmon Roch est venu au Bénin en Septembre avec Luigi son chef de production. Et nous avons commencé la découverte du Bénin. Nos journées commençaient au lever du soleil et finissaient au coucher du soleil sans repos. On devait profiter de la lumière du jour. Ils voulaient aussi voir des endroits clés qu’ils avaient vus grâce à leur localisateur sur Google. On s’est promené de Porto Novo à Grand Popo en passant par Cotonou,  Ouidah, Allada,  Ganvié, Bohicon,  Abomey, Dassa… Nous avons visité des marchés, des rues, coins et recoins de ces grandes villes, des forêts…

L’ancien Ministre en charge de la Culture monsieur Oswald Homeky qui m’avait dit qu’il n’y avait pas de problèmes les a reçus en audience et leur a dit qu’il mettait son cabinet à leur disposition pour leurs divers besoins de production.

Ils voulaient aussi rencontrer diverses agences de production béninoise pour compter sur une équipe technique. Donc je leur ai préparé des rendez-vous avec 6 différentes agences et c’est finalement Monsieur Claude Balogoun de Gangan Productions qui a été retenu pour travailler avec l’équipe espagnole. Edmon Roch et Luigi Fernandez sont restés une semaine au Bénin. Le choix était toujours entre le Bénin et le Cameroun.  Et après leur départ, quelques semaines plus tard,  ils m’ont appelée pour me dire que notre ténacité a payé et que finalement c’est le Bénin qui a été choisi comme plateau de tournage.

Comment les producteurs espagnols ont-ils réagi à votre proposition de tourner le film au Bénin ?

Ils étaient curieux de voir ce beau pays dont je parlais tant et qui avait tant à offrir. Ils ont été tellement contents. Finalement ils m’ont proposé aussi être la Coach des enfants pour leur montrer le jeu d’acteur. C’était une grande responsabilité car si les enfants ne jouent pas bien, la responsabilité retombe sur le coach. Je n’avais jamais fait de Coach mais le réalisateur avec qui j’avais déjà beaucoup travaillé m’a dit qu’il me savait professionnelle et que j’étais la seule personne en qui il avait confiance pour cette responsabilité-là. Le 23 Janvier passé au collège d’architectes de Madrid où on présentait le film, j’étais à la table de la conférence de presse assise avec les grands directeurs de la plus grosse chaîne de télévision, avec le président d’honneur de Unhcr, avec les producteurs quand le réalisateur m’a présentée comme celle qui leur avait fait découvrir le Bénin, leur médiatrice avec le Ministre en charge de la Culture face à n’importe quelle difficulté, leur traductrice tant en espagnol comme en Catalan, le bras droit du producteur, celle qui a aidé au Casting, celle qui a aidé à la localisation des lieux, la voix du directeur auprès des enfants, actrice dans le film (Je joue le rôle de la mère des enfants) et Coach de Moustapha et Zeyidiath.

Quelle était leur réaction à la fin du tournage ?

Ils étaient très contents. Certains moments ont été durs parce que nos réalités sont différentes des leurs mais ils étaient très contents. Ils avaient réussi à tourner sur tous les sites qu’ils voulaient. Ils ont fait des éloges à la sécurité au Bénin, l’aide inestimable du cabinet de Monsieur Oswald Homeky pour les différentes gestions administratives, le talent des jeunes acteurs du film,  le travail de l’équipe technique et les beaux paysages de notre pays.

Quels ont été les principaux lieux de tournage ?

Une première partie du film a été tournée au Bénin,  précisément à  Cotonou,  Porto-Novo,  Adjarra,  Ouidah, Grand-Popo et Ganvié pendant 1 mois et après au Maroc et en Espagne pendant un autre mois.

TG

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