Il y a 17 que l’initiative est née. Et comme un écolier sac au dos, son jeune promoteur, Jean Louis Kédagni a fouetté sa passion et tenu le pari de l’organisation. Tout s’active pour que l’exploit soit réédité pour le compte de cette édition 2020. Et comme qui voyage loin ménage sa monture, le coordonnateur et son staff ont voulu faire le point de ce festival scolaire et universitaire de théâtre et de chorégraphie (Festhec) qui, depuis sa cinquième édition est devenu international. C’est un événement école qui a déjà permis à nombre d’acteurs culturels de se frayer un chemin dans le paysage artistique et culturel béninois. En effet le Festhec initié il y a 17 ans s’est donné pour vocation d’animer, non seulement le secteur scolaire et universitaire au plan culturel et artistique, mais également de contribuer à faire germer la passion dans le cœur de la pépinière de stars que comptent les établissements scolaires. Et au-delà des établissements béninois qui marquent chaque année leur présence sur l’événement, il y a que pour cette édition qui s’annonce, des établissements des pays de la sous-région tels que le Togo, le Burkina Faso, le Ghana et autres apporteront aussi leur pierre à l’édifice. Il faut souligner que le festival se déplace momentanément dans la commune d’Agoué. « Nous avons fait l’option de proposer aux élèves et étudiants passionnés d’art, d’avoir une opportunité d’exprimer leur talent au-delà de leur établissement. Notre ambition est de leur apporter davantage des rudiments et outils pour la professionnalisation. Nous sommes nés pour stimuler et accompagner les jeunes créations et créateurs», fait savoir Jean Louis Kédagni pour exposer le bien-fondé de l’initiative.
TG