Bilan de la Coupe d’Afrique des nations de handball, Tunisie 2020: Le niveau de la CAN, le choix des villes et la naturalisation en cascade évoqués par Montassar Yazidi

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Dans cette deuxième partie de l’interview que nous a accordée Montassar Yazidi, responsable Média & Communication de la dernière Coupe d’Afrique des nations de handball, Tunisie 2020, Directeur de l’Agence Média Presse Sport en Tunisie et ancien handballeur est revenu sur la prestation des autres équipes. Il a également levé un coin de voile sur le niveau de la CAN, le choix des villes Hammamet et Rades pour finir sur le cas des naturalisations en cascade. Lisez-plutôt !!!

 

Que dira-t-on de la prestation des autres équipes ?

Si je me rappelle bien, depuis Maroc 2002, le Cameroun, le Nigéria puis en intériorité la Côte-d’Ivoire, le Gabon… sont des nations qui sont devenues des habituées de la CAN avec les clubs  aussi comme la Fap du Cameroun qui participe régulièrement aux différents championnats d’Afrique des clubs. Le niveau n’est pas mal comme on l’a vu. Le Cameroun, il a mis plus de 20 buts à l’équipe de Tunisie dans les phases de poules. La Côte-d’Ivoire aussi. Donc, je pense que le niveau africain, il commence à être beaucoup plus élevé que lors des précédentes éditions où on avait que les pays du Nord du continent avec une invitée  surprise. Une fois, c’est le Nigéria. L’autre fois, c’est l’Angola, etc… Donc, on commence à avoir une hausse de niveau. Ce qui est très bien pour l’avenir du handball dans notre continent et puis comme ça, on va avoir des compétitions attractives en termes de compétitivité. Aujourd’hui, la stratégie qu’ils ont menée à travers ces participations ponctuelles donne petit à petit les fruits qu’il faut.

Comment appréciez-vous le niveau de cette CAN 2020 ?

Le niveau du handball par rapport à cette CAN, je pense qu’on n’a pas été très loin par rapport à ce qui a été présenté en 2018. L’évolution  est  en train de se faire mais elle n’est pas en train de se ressentir comme il faut au plus haut niveau. Quand on dit au plus haut niveau, on va parler de l’Egypte, Tunisie, et à un degré moins, on devrait prendre le Gabon plutôt l’Angola, l’Algérie. Aujourd’hui, le niveau a été élevé par rapport à 2018. Mais 2018 était mieux que 2016 et 2016 était mieux que 2014 ainsi de suite. L’évolution est liée mais pas suffisamment. Pour en rajouter, je pense qu’il nous reste quelques années d’ici quatre à six ans dans trois éditions ou trois événements, on peut avoir des confrontations très serrées avec tous les pays d’Afrique où il n’y aura plus de différence entre Algérie, Tunisie, Angola, Gabon, Nigéria, Côte-d’Ivoire, etc…

Pourquoi avoir choisi Hammamet et Rades plutôt que Tunis et Rades ?

Par rapport au choix des salles, Rades est la plus grande salle en Tunisie. C’est la salle mythique où on a reçu le championnat du monde de handball 2005, le  championnat d’Afrique 2006, l’Afro-basket 2015, l’Afro- basket 2017. Donc, c’est la salle mythique où on ne pouvait pas s’empêcher de placer. Après Tunis, on a choisi de décentraliser. Hammamet, c’est une ville où la confrontation hôtelière est très importante. De plus,  Hammamet est une ville de handball aussi. Donc, le combiné des deux faisait que le choix était fondé. En plus, Rades et Hammamet sont liées par une autoroute et dans moins de 30 minutes, on est dans la salle. Le choix a été basé sur  l’infrastructure hôtelière, sur l’infrastructure routière, mais aussi l’engouement de Hammamet par rapport au handball.

Que pensez-vous des naturalisations en cascade ?

Par rapport aux naturalisations, déjà, le fait qu’on a des naturalisés, cela veut dire que les nations commencent par prendre au sérieux  le handball et la compétition en elle-même. Maintenant, il y a toujours un  point négatif  là-dans. Si on est en train de naturaliser, ça veut dire qu’on n’a pas un vivier conséquent de joueurs locaux ou de joueurs de cette nationalité. Donc, on est obligé d’aller ailleurs chercher des personnes pour jouer sous le drapeau national. Oui, dans un premier temps, et non dans un deuxième temps si c’est le coût pour avoir des nations plus compétitives dans la compétition pourquoi pas. Mais en conséquence, il faut que cette naturalisation des joueurs puisse amener un rythme ou un modèle pour les joueurs locaux. Comme ça, qu’on puisse avoir une relève par la suite et maintenir le cap avec un niveau acceptable de ces nations.

Transcription : Abdul Fataï SANNI & Mariano TOINOU (Stg)

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